Le 2ème Salon du Roman historique qui s’est déroulé ce dimanche à Levallois a remporté un succès indéniable.
Le Salon a accueilli une centaine d’auteurs cette année dans des divers domaines, le roman évidemment mais aussi la bande dessinée et les ouvrages pour la jeunesse. Il est essentiel de citer tout d’abord l’éminent parrain de ce Salon : Amin MAALOUF, membre de l’Académie française que l’on ne présente plus, auteur des célèbres Samarcande, Léon l’Africain, Identités meurtrières (qu’il serait peut-être bon de lire dans le contexte actuel) ou encore Les Jardins de Lumière et son dernier ouvrage : Les désorientés. On pourrait soupçonner qu’un tel parrainage a fortement contribué au succès du Salon au vue du nombre de visiteurs présents à son stand. Bien qu’aucune publicité ne lui soit nécessaire il semble juste de préciser que cet auteur est incroyablement talentueux, il s’inscrit dans le présent en grande partie avec des écrits mettant en lumière des personnages trop peu connus et qui ont pourtant contribués de manière surprenante à l’histoire. Sans lui attribuer de visées militantes, on ne peut nier que ses ouvrages, qui se savourent grâce à un style d’écriture particulièrement agréable, amènent le lecteur à repenser le monde et notamment le monde oriental. On peut alors aussi citer la présence proche de lui de Françoise CHANDERNAGOR, membre de l’Académie Goncourt, ou encore Patrick DEVILLE, prix Goncourt 2012 mais aussi Tahar BEN JELLOUN ou encore Daniel PICOULI et tant d’autres. On peut aussi noter la présence d’Henri GUAINOT qui n’a pu échapper à des discussions sur le duel Copé-Fillon… De même le présentateur Stéphane BERN a connu un vif succès autour de son ouvrage Secrets d’histoire 3 du nom de son émission estivale.
Cependant le grand vainqueur reste Jean-Pierre GUENASSIA lauréat du prix pour son ouvrage La vie rêvée d’Ernesto G., son second ouvrage après Le cercle des incorrigibles optimistes, un pur plaisir dont il ne faut pas se priver !
“L’histoire est la plus belle conquête de la littérature“, proclama Amin MAALOUF lors de son intervention, alors que Jean-Michel GUENASSIA insista sur la nécessité “d’interroger le sens de l’histoire, les hommes et les femmes qui sont dans le monde et essayent de le changer”. En effet, “le roman historique n’est pas qu’un roman, c’est une sorte d’ouvrage combinant le plaisir de la lecture et le coté savant de l’histoire“.
Les auteurs se sont pliés au jeu des dédicaces qui ressemblait cependant davantage à un baromètre de popularité comme on peut s’y attendre lors de tels évènements mais qui a leur à permis d’écouler. Ce Salon fut cependant agrémenté de deux débats autour du Roman historique, et d’une lecture de l’ouvrage de GUENASSIA effectuée par un membre de la compagnie Ici Londres, en résidence à Levallois.