Les chevaliers d’Héliopolis, premier tome, Nigredo, l’œuvre au noir

Nigredo, l’œuvre au noir est le premier tome d’une nouvelle fable initiatique et ésotérique, Les chevaliers d’Héliopolis. Une bande dessinée d’Alejandro Jodorowsky et Jérémy, parue aux éditions Glénat, en mai 2017.

Dans le nord de l’Espagne, dans le temple des chevaliers d’Héliopolis, un jeune homme, nommé Dix-sept doit montrer ce qu’il sait de l’art du combat que lui a enseigné pendant dix ans Tadeo. Une ultime épreuve devant une poignée de chevaliers, pour être admis dans la fraternité et pouvoir découvrir les arcanes qui mènent à la longue vie. S’il échoue, pour préserver le secret de leur existence, la fraternité devra lui ôter la vie… Dix-sept salue maître Tadeo, qui le salut également. Vaincre ou mourir, voilà ce qui attend désormais le jeune homme. Le gong retentit, un énorme gorille doué de paroles, s’avance. Il a pour ordre de se servir de la totalité de sa force pour le combat à suivre, cependant, il n’a pas le droit de griffer, ni de mordre. Le corps à corps commence, le gorille fonce sur Dix-sept. Après quelques voltiges, le jeune homme arrive à mettre à terre son puissant adversaire. Dix-sept gagné ce premier combat, ils doivent maintenant combattre à l’épée…

Après un combat et une victoire surprenante, le jeune élevé est en mesure d’être initié aux mystères de la sainte Alchimie. Mais ses origines, jusqu’ici cachées aux yeux de tous, doivent être révélées. Le frère Fulcanelli explique alors que son apprenti est Louis XVII, roi légitime de France. Par un flashback, le récit de Fulcanelli prend forme. Le voile est levé sur ce héros pas comme les autres, qui se révèle ambitieux, courageux et rusé. Une première mission va lui être confiée, après sa renaissance, une épreuve qui va le mener auprès du roi de France… Le récit est surprenant, il se découvre facilement, tant l’ambiance semble mystérieuse, tout comme le personnage et ce qui l’entoure. Tout ne semble pas dit dans ce premier tome, qui invite à découvrir une suite tout aussi surprenante et captivante, espérons-le. Le dessin  est superbe, dynamique et fluide, bien exécuté et travaillé, tant pour les personnages que pour le décor. 

Nigredo, l’œuvre au noir est le premier tome d’une nouvelle série, Les chevaliers d’Héliopolis, qui mêle mythe de l’histoire de France et un peu de fantastique. Une bande dessinée qui invite à découvrir une ambiance particulière et fascinante, un récit surprenant qui s’affinera dans les prochains tomes…