Cloche-Maires : François Pelletant (SIGEST)

François Pelletant signe la deuxième saison de “Cloche-Maires” où il raconte avec humour et passion les histoires et les potins des mairies de France.

Cet auteur, maire de son état, découvre avec effarement ou d’un air dubitatif les mésaventures de ses collègues. Être le maire d’un village, c’est assumer un rôle magistral dans sa commune. Il faut savoir gérer les conflits les plus anodins jusqu’au plus violent.

Un héritage peut engendrer la ruine d’un village, mais cela est sans compter les riches idées d’un maire; chaque problème a sa solution. Des défections canines à la confrontation avec des gens du voyage, le premier représentant de l’État doit rester serein et respecter la loi.

Ce deuxième tome est un éloge aux maires des villages, investis par leur mission et leur désir d’aider leurs concitoyens. François Pelletant raconte des histoires qui se terminent toujours bien. Cette écriture accentue l’idée que les choix des électeurs restent une valeur sure.

“Un blog n’était en rien loyal. Un blog n’était en rien volubile. Tout juste si son auteur maniait la langue française, la dialectique, la rhétorique, avec convenance, avec adresse et s’abreuvait de milliers de jurisprudence et de textes de lois qu’il téléchargeait pour mieux les utiliser.”

” Jean Devire et les membres de sa commission, apprirent ainsi que dès 1905, nos 36 679 communes nationales, se retrouvèrent propriétaires, malgré elles, de quelque 60 000 églises paroissiales ! Propriétaires à part entière, mais dont l’usufruitière reste l’Église ! L’inconvénient sans l’avantage. “Tu parles d’une réforme !”, avaient commenté de concert celles et ceux de la commission.”

“Pour lui, la politique méritait mieux. Il y avait au moins deux façons de gagner la confiance des électeurs. La sienne reposait, certes, sur un idéal. A côtoyer certains de ses nouveaux collègues politiques, il comprit que l’avenir était à la réforme des vieilles méthodes. L’actualité donnait, à toute cette nouvelle génération d’élus ou de prétendants, de plus en plus raison. Il ne se passait pas une semaine, un jour, sans qu’un de ces vieux de la vieille politique ne soit impliqué, de près ou de loin, dans une affaire “délicate”, de prévarication, de népotisme, de détournement, de tricherie, de fesses…”