Festival de Cannes – Le palmares

Dans quelques heures, le jury du 68ème Festival de Cannes présidé par les frères Coen dévoilera son palmarès lors de la cérémonie de clôture, avant la projection du documentaire de Luc Jacquet, La glace et le ciel.

Après avoir vu les dix-neuf films de la compétition, voici notre palmarès, qui, espérons-le, ressemblera à celui du jury :

festival de cannes palmaresPour la Palme d’Or, Mia madre de Nanni Moretti. Un film qui à a réussi à nous faire passer du rire aux larmes. Après La chambre du fils, le réalisateur italien pourrait obtenir à juste titre une deuxième Palme d’Or. Le public et la plupart des critiques sont unanimes.

Le Grand Prix : Youth de Paolo Sorrentino. Il était reparti bredouille en 2013 avec La grande bellezza.  Ce film parle de la vieillesse, du temps qui passe, de la mort, de l’amitié, de l’art dans un style travaillé, esthétiquement très beau, que certains détracteurs pourraient qualifier de pompeux. Contrairement à Moretti, les avis sont divisés pour Sorrentino. Pour nous, c’est notre coup de cœur !

Le Prix du jury : Mountains may Depart de Jia Zhang-Ke. Ce mélo chinois qui se déroule sur trois parties, trois époques nous a beaucoup touchés. Il montre la Chine et ses évolutions économiques au fil de l’Histoire à travers le destin de trois personnages.

Le Prix du scénarion : The Lobster de Yorgos Lanthimos. Le réalisateur grec a de de très grandes chances d’être récompensé pour son scénario original, qui montre des célibataires obligés de trouver l’âme-sœur en quarante-cinq jours, sous peine d’être transformés en animaux.

Le prix de la mise en scène : Tale of Tales de Matteo Garrone. Ce film, présenté au début du Festival, est l’adaptation de contes de l’auteur italien, Giambattista Basile. Garrone s’est concentré sur l’histoire de trois royaumes avec des décors et des costumes éblouissants. Formellement, un très beau film. Toutefois, il semble avoir peu de chances de figurer au Palmarès du jury car ce serait le troisième film italien à être récompensé ; ce serait sans doute un peu excessif.

Pour le prix d’interprétation féminine, Cate Blanchett s’impose dans Carol de Todd Haynes. Elle est magnifique dans ce rôle d’épouse et mère de famille qui tombe amoureuse d’une jeune femme dans l’Amérique des années cinquante. Qu’elle soit déterminée, troublée, émue, triste, l’actrice, comme à son habitude, montre l’étendue de son talent.

– Enfin, pour le prix d’interprétation masculine, le choix apparaît plus difficile. D’emblée, c’est sur  Vincent Cassel dans Mon Roi de Maïwenn que se porte notre choix. Dans ce rôle de pervers narcissique amoureux, manipulateur, il n’a jamais été aussi bon. La maturité lui réussit plutôt bien ! L’autre Vincent, Lindon cette fois, pourrait très bien aussi l’emporter pour son rôle de chômeur, décidé à s’en sortir dans La loi du Marché de Stéphane Brizé.

Verdict ce soir lors de la cérémonie de clôture présentée par Lambert Wilson.

A propos Laurence

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