François sans nom, tome 1, Le sculpteur et la voleuse, chez Soleil.

francois-sans-nom-t1-sculpteur-et-la-voleuse-soleilLes éditions Soleil Prod, ont sorti mi-mai 2013, une nouvelle série, François sans nom, dont le premier tome, Le sculpteur et la voleuse, a été réalisé par Sylvain Ricard et Sylvain Runberg, pour le scénario et Marco Bianchini, pour le dessin. La vie du poète François de Montcorbier, dit Villon, qui a vécu à la fin du Moyen Age, sert de ligne directive pour cette nouvelle série.

Dans une ville de France, en 1466, une jeune fille marche tranquillement au milieu du marché, elle voit, près d’un stand de charcuterie, un gentilhomme avec une bourse qui semble bien remplie. Aussi, elle s’approche d’un chien non loin de là et le poignarde à la cuisse, en criant que le bâtard à voler un gigot, créant ainsi une diversion, elle en profite pour délester le gentilhomme de sa bourse. Malheureusement la jeune fille se fait vite remarquer et une course poursuite au travers les ruelles commence pour elle et des gardes. Dans une artère de la ville, la gamine tombe sur un homme qui l’aide à se cacher de ses poursuivants, un peu plus loin il laisse la voleuse repartir. Celle-ci tient à remercier son sauveur qui s’avère être, un poète, qui a pour nom : François.

francois-sans-nom-t1-sculpteur-et-la-voleuse-soleil-extraitDes parts sombres et inexpliquées de la vie passée de François Sans nom, entretiennent l’intrigue de Sylvain Ricard et Sylvain Runberg. Le sculpteur Luc a recueilli cet homme un an auparavant, mais ne lui jamais rien demandé sur son passé, il pense seulement qu’il s’agit certainement du poète disparu quelques temps plutôt, François Villon. Le passé douloureux de la jeune fille, Félyzé, semble également croiser celui de son sauveur, ce qui amène à se poser des questions sur le héros. Pareillement, l’arrivée en ville de monseigneur Thibault d’Aussigny, s’avère intriguant, car François, en entendant l’arrivée de l’homme de Dieu, paraît surprit, inquiété et énervé. Des scènes d’action surprenantes dynamisent l’intriguent, le duo François et Félizé, qui joue très bien du couteau, est détonnant. Du côté du dessin, Marco Bianchini, nous offre un excellent décor du Moyen Age, une atmosphère intrigante, des planches dynamiques, un coup de crayon vif et précis.

Cette nouvelle série, François sans nom, commence par un excellent premier tome, agréable, captivant et intéressant, du fait de cette partie de l’histoire de France, trop peu connue, qui permet également d’embellir le récit. On pense et espère retrouver le duo explosif, François – Félizé, dans le prochain tome.

A propos celine.durindel

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