Un avant-goût de GUERRE

Nous nous dirigeons vers une extraordinaire accélération des tensions et selon toute vraisemblance vers une guerre si nous ne décidons pas de l’éviter. Nous créons et mettons en place une future guerre massive. Une dialectique dangereuse s’installe dans laquelle il nous faut choisir notre camp car l’autre a tort. Et comme nous avons raison, il nous faut imposer notre façon de penser. Les luttes à tous niveaux sont entretenues par des velléités de pouvoir et toutes les raisons se valent.. Les peuples européens ont envie d’en découdre, les manifestations publiques se multiplient, les événements tragiques se succèdent. La haine, qui se trouve toujours une bonne raison d’être nous fait tomber dans le piège du doute, de la violence.

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Il semblerait qu’il y ait une volonté de purger les animosités par la violence. Sombre volonté et mort de l’intelligence.

L’Histoire nous raconte qu’en 1910 certains pensaient que la guerre de 1914 pouvait être évitée par la création de la SDN (Société des Nations). La SDN fut créée non pas en lieu et place de la guerre mais après la guerre. L’Histoire nous rappelle également que l’ONU ne fut pas mise en place à la place de la deuxième guerre mondiale mais bien après.

Aujourd’hui l’Histoire de demain est à écrire. L’évidence est que la catastrophe doit être évitée. Les potentialités démographiques de la France sont immenses et par le biais de la francophonie le développement de l’Afrique est un enjeu économique majeur pour notre pays. Et sur notre territoire il est impératif de relancer l’industrie indispensable à notre équilibre social.

La guerre se profile à notre frontière. Il est de notre devoir d’éviter cette catastrophe. Il est de notre responsabilité de dire que les conflits ne sont pas nécessaires pour rétablir la paix. Personne ne gagne jamais dans les conflits. La peur engendrée par l’idée de la guerre n’a rien à voir avec l’intelligence.

Sans entrer dans les détails mathématiques et sociaux, c’est la technique des artefacts qui apporte la prédiction de ce sinistre et terrible événement aux spécialistes. Le principe de prédiction de notre avenir, même s’il y a danger est et reste une condition nécessaire (mais pas suffisante) à notre liberté. Même si les spécialistes se trompent. Même s’ils ne savent plus traiter les informations qui arrivent. Même s’ils n’osent pas quantifier la part d’intelligence et de bienveillance qui sera nécessaire pour une société apaisée.

Certains confrères pensent que l’évitement de la guerre passera naturellement par l’économie collaborative et des « communs ». (Ce sont de grands inconnus, et pourtant nous vivons tous grâce à eux. Ils sont au fondement même de notre vie collective. Ce sont les biens communs. L’air, l’eau, les savoirs, les logiciels, les espaces sociaux, la connaissance qui rendent possible la vie quotidienne et un fonctionnement de l’économie. )

Sont-ils assurés de ne pas se tromper ?

Les communs ne sont pas, comme on peut le penser un concept dans lequel tout est gratuit. Les communs correspondent à une économie née au XI ème siècle et qui a perduré jusqu’au XVIIème siècle. C’est une forme d’économie extraordinairement organisée et sophistiquée et une réglementation très précise réglait les droits et les devoirs entre seigneurs et paysans. Les insurgés ont fait basculer cet ordre économique lorsque la notion de propriété privée s’est développée.

Cela amènerait à prouver que les théories visant à indiquer le retour des communs avec mise à disposition gratuite sont une illusion si une réglementation ne définit ni le droit de propriété ni ce qui est commun et ce qui ne l’est pas.

Nous fonçons à toute allure vers une société de plus en plus fragile, de plus en plus vulnérable. Le problème majeur de cette fin d’année sera d’éviter cette guerre effroyable qui se dessine.

Le Brexit est une illustration récente du dysfonctionnement de l’organisation de nos sociétés.

Les inégalités sont de plus en plus criantes et se transforment en poudre.

Le déclassement systémique se fait arme.

Français, la poudre vient à nous et nous allons vers elle. Ne nous laissons pas entraîner, nous sommes les acteurs de notre futur et nous nous devons d’oser rêver encore et toujours.

Les dirigeants en place et à venir devront définir et affirmer leur vision globale de notre futur. L’heure n’est plus aux mascarades pour la conquête d’un pouvoir. S’ils installent dans les esprits la notion « nitroglycérine », du « moi d’abord » du « chacun pour soi » la haine grandira emportant la pensée et la liberté.La France est une grande et belle nation. J’attends de nos responsables une bienveillance vraie à son égard.

Des chiffres

20% est le taux de pauvreté des jeunes de 18 à 24 ans en France. Une proportion trois fois plus importante que chez les 65-69 ans.Les chômeurs supplémentaires en France entre 2009 et 2016 pèsent 1’333’000.

 

Jean-Luc Ginder

Economiste

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