GTO Shonan 14 days, volume 8

Avant dernier épisode des aventures de notre professeur préféré, Eikichi Onizuka, au sein des tumultes du White Swan.

Après vous avoir fait un tour d’horizon aussi rapide que le CV d’Onizuka, nous voici donc à l’attaque de la dernière ligne droite pour son séjour à Shonan. Au programme, un ton plus grave de la part de l’auteur, Tôru Fujisawa, même si cela reste dans la lignée de son écriture. Mais aussi un bol d’air avec le souffre douleur le plus attachant, le sous-directeur Uchiyamada !

Sujets sensibles

Nous sommes habitués, avec GTO, aux sujets qui touchent les enfants et les ados, mais cela ne reste jamais ni banal, ni voyeur. Le coeur de ce 8^ème volume est la mise sous silence des relations douloureuses entre parents et enfants, pour satisfaire les adultes. En effet, Sous prétexte de mener une politique de rapprochement parent-enfant, le maire de la ville a forcé une rencontre entre Sakurako-chan, une jeune fille du centre, et son père, un homme extrêmement violent, à qui Onizuka referait bien le portrait…Mais à cause de cette politique, ce père utilise des moyens « douteux ».

L’atmosphère est lourde, et même si le great teacher se retrouve en position délicate (au propre comme au figuré !), il y a autour de lui d’autres personnes toutes aussi ingénieuses.

Vient le tour de cher Uchiyamada, en pleine détresse, qui va rencontrer son alter égo de Shonan, le fan des zéros, lui aussi en pleine détresse. Et rien de mieux que d’avoir la même cause à ses problèmes pour ces deux vieux pervers. Même si cela n’arrangera pas leurs problèmes, bien au contraire…

Pour terminer ce volume, retrouvons Onizuka en défenseur de valeurs, prenant une hauteur verbale talentueuse et efficace, face à un maire prêt à tout pour alimenter son égocentrisme. Vivement le prochain et ultime volume, au mois de janvier prochain. D’ici là, ce sera long d’attendre, bon sang de bonsaï !