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Paru le 12 Juin 2013, aux éditions Soleil, le second et dernier tome de Jack l’éventreur, de François Debois pour le scénario et Jean-Charles Poupard pour le dessin, replonge le lecteur dans une chasse particulière car l’on pensait les massacres terminés.
Dans le Nevada, en septembre 1888, une mère et ses enfants sont morts, assassinés lors d’un pique-nique, on aperçoit la silhouette d’un homme, il chante, ses mains, pleines de sang, déboutonnent le haut de sa chemise, il laisse derrière lui un couteau ensanglanté, il court vers la fumée d’un train. Arrivé aux rails, il se met face au train, pour se donner la mort… Cinq mois plus tard, à Whitechapel, on retrouve l’inspecteur Frederick Abberline, accompagné de son fidèle compagnon, George Godley, lors d’un interrogatoire peu conventionnel. En effet, un homme de Lusk, est pendu par le pied, dehors, sous la neige, pendant que l’inspecteur attend des réponses de sa part.
Le scénario de François Debois est plein de rebondissements, très prenant, les interrogations quant à un seul meurtrier, Jack l’éventreur, arrivent lorsque l’on retrouve d’un côté, un homme mort éventré, dans une pièce fermée à clef de l’intérieur, et une série des massacres similaires en France. De plus, la découverte d’un manuscrit en arcado-cypriote révèle plusieurs noms. L’histoire réécrite, reste intéressante, sombre, absorbante et surprenante, le suspens tient jusqu’au bout. Le travail de Jean-Charles Poupard est réaliste, son trait dynamique, sombre, le décor offrant une atmosphère pratiquement fantastique et fascinante.
Ce second et dernier tome de Jack l’éventreur offre au lecteur une nouvelle histoire, réécriture de ce grand classique, des révélations troublantes ponctuent cette bande dessinée hors du temps.
