La banque, tome 4, Le pactole de la Commune

Le second cycle de la saga La banque se conclue avec Le pactole de la commune, quatrième tome paru aux éditions Dargaud, le 16 octobre 2015. Une saga familiale tourmentée, sous fond de finance, duperie et histoire…

la-banque-t4-1857-1871-pactole-commune-dargaudParis, 1861, sur les chantiers les ouvriers découvrent des corps. Victor explique ses gestes et impulsions à son frère qui ne le comprend pas. Il tente d’expliquer ses crimes et affirme que Théodore, avec sa banque et ses actes, ne fait pas mieux que lui, en jetant à la rue des familles, leur assurant ainsi une mort bien lente… Il soutient également que son frère n’a pas la carrure pour gérer au mieux les affaires de la banque, qu’il est bien trop mou et sentimental pour se salir parfois les mains. Les deux frères se chamaillent, tandis qu’ils sont rapidement interrompu par le maître d’hôtel. Le baron de Saint-Hubert demande à voire Théodore dans sa chambre. Ce dernier constate que son père s’est déjà remis dans les affaires malgré sa santé et les conseils du médecin qui lui avait prescrit du repos. Le vieil homme reproche certaines affaires mal gérées par son fils et lui rappelle qu’ils gèrent ensemble une banque et non des œuvres sociales…

la-banque-t4-1857-1871-pactole-commune-dargaud-extraitCe dernier tome ne manque pas de rebondissements, notamment avec les faits historiques et les Communards qui prennent Paris, ainsi que le rapprochement des deux familles opposés. Pour le baron de Saint-Hubert, peu, voir pas d’héritier de son côté, il tente, en vain, de se rapprocher d’Eugène, curé fuyant son rang. Un homme bien plus engagé qu’il ne laissait paraître jusqu’ici, une belle découverte pour ce personnage. Odile, de son côté à deux beaux jeunes garçons, elle suit toujours son frère dans des investissements divers. Machinations, découvertes, rencontres, retournements, entraides, désespoirs, amours, combats et bien évidemment financements sont au cœur de ce nouveau tome, très surprenant, dont la fin présage déjà une nouvelle rivalité fraternelle, pour le prochain cycle et la prochaine génération… Le dessin reste dynamique et plaisant, les personnages sont très expressifs.

La banque, 1857-1871, Le pactole de la Commune, vient clore ce second cycle, cette deuxième génération des Saint-hubert, qui se voue une haine innommable et sans pitié, dans le bas monde des finances, des affaires et de la banque…

A propos celine.durindel

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