La peur : pièce haletante et angoissante d’Élodie Menant, d’après une nouvelle de Stefan Sweig. Manipulation ? Hallucination ? Comment échapper à cette tourmente sans fin ?
LA PEUR
Pièce d’Élodie Menant
d’après une nouvelle de Stefan Sweig
Au Théâtre Michel – Paris
SUCCÈS PROLONGATIONS
L’HISTOIRE :
Irène, mère au foyer, trompe son mari, Fritz, avocat pénal. Un soir, une femme l’interpelle à la sortie de chez son amant. Elle prétend être la petite amie de ce dernier, interdit à Irène de revenir le voir et lui réclame de l’argent en échange de son silence. Dès lors, Irène vit dans la hantise que son mari apprenne sa liaison.
Digne d’un roman à suspense, la pièce se déroule au rythme haletant des angoisses de cette femme, adultère traquée par l’étrange compagne de son amant. On assiste à la dégradation inexorable d’un couple qui ne se comprend plus…
Mensonges ? Manipulation ? Hallucinations ?
Comment garder le secret et échapper à cette tourmente sans fin ?
Son couple vacille jusqu’au dénouement, véritable coup de théâtre.
SUR SCÈNE : Hélène Degy, Aliocha Itovich et Ophélie Marsaud
MISE EN SCÈNE ET ADAPTATION : Elodie Menant
AUTEUR : Stefan Sweig
RÉSERVATION ET BILLETTERIE :
SUCCÈS PROLONGATIONS JUSQU’AU 26 FÉVRIER 2017
Au guichet : 38, rue des Mathurins 75008 Paris
Par internet : www.theatre-michel.fr ou dans les points de vente habituels
Par téléphone : 01 42 65 35 02
NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE :
Tout d’abord, tous les dialogues étaient à inventer, mais également il me fallait approfondir les personnages, très peu développés dans la nouvelle, imaginer un passé à ce couple, les sujets de conflit, leurs passions respectives, etc.
Le texte initial est composé de 50 pages qui décrivent avec une précision extrême les ressentis d’Irène, rongée par la peur, la culpabilité et le mensonge. Ces sentiments décortiqués, déchiffrés, correspondent à ce que les comédiens doivent jouer, mais il fallait trouver les dialogues qui permettent de les faire exister sans les illustrer et sans glisser dans de l’explicatif. Ce qu’ils disent cachent souvent des non-dits, des émotions qui ne parviennent pas s’exprimer.” Elodie Menant
Écrite de février à avril 1913, la nouvelle sortira à Berlin en 1920. Il existera deux versions de cette nouvelle : une version originale (dite longue) parue en 1920 et une version plus courte parue en 1925. Cette nouvelle sera ensuite intégrée dans un recueil intitulé Kaleidoskop en 1936. La version courte sera publiée en France en 1935.