Le syndrome de Croyde 2 de Marc Welinski

Les excellentes Editions Daphnis et Chloé présentent un polar haletant : “Le syndrome de Croyde 2 – L’état sauvage” de Marc Welinski.

Le syndrome de Croyde 2

Le sujet du livre :

Le syndrome de Croyde, cette pathologie psychiatrique proche de la schizophrénie qui pousse les êtres « normaux » sans antécédent à commettre des meurtres spontanés et inexplicables, fait sa réapparition dans la région parisienne.

Albane, une petite fille de 9 ans, est décédée à la suite d’une chute dans l’escalier de l’école de la petite bourgade de Chamonville. Tout le village est en émoi. Si pour la gendarmerie l’accident ne fait aucun doute, le directeur de l’école est persuadé que la petite a été poussée. Puis d’autres décès « accidentels » surviennent. Les soupçons de la population se portent alors vers le camp de migrants qui s’est installé dans la forêt voisine…

Le syndrome de Croyde 2 – L’état sauvage se situe au confluent de plusieurs lignes de notre actualité : les peurs et angoisses des classes moyennes péri-urbaines, l’irruption de la violence là où on ne la connaissait pas, la crise migratoire et la difficulté d’accueil des réfugiés.

Mon avis de lectrice :

Quelle belle réussite que ce polar plutôt atypique Le syndrome de Croyde 2, qui se lit d’une traite tellement l’intrigue est fluide. Les pages se tournent toutes seules, Marc Welinski déroule une trame narrative touffue et pleine de rebondissements, gardant le lecteur en haleine tout au long du roman.

Avec un style direct, simple et percutant, l’auteur plante son décor avec talent, les personnages sont terriblement ambigus et humains. Le lecteur se délecte à suivre l’enquête pleine de doutes et de faits inattendus.

Dans  son polar  “Le syndrome de Croyde 2 – L’état sauvage”, Marc Welinski aborde des sujets d’actualité qui nous concernent tous. En utilisant le vecteur du roman, l’auteur montre notre société actuelle par le prisme des “nouvelles peurs” d’une partie de la population. Depuis le début de l’humanité, la peur a toujours été un fabuleux moteur d’évolution, mais aussi un moyen de contrôle. La peur d’être dévoré par une bête sauvage était la peur des premiers hommes, la métaphore s’applique à notre société moderne, sauf que le loup est devenu beaucoup plus féroce… A dévorer sans attendre, bonnes lectures…

 

 

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