Ils se nomment Benjamin, Samy, Angélique, Laetitia ou Pierre. Le jour, ils sont d’honnêtes citoyens qui occupent le poste de journaliste radiophonique, d’ingénieur, de professeur des écoles, de livreuse de journaux ou d’animateurs. La nuit, ils endossent leurs célèbres pseudos –Blast, Shruikan, Angé- et contribuent à leur manière à rendre le monde un peu plus meilleur. Leur point commun ? La passion qui les anime pour les Pokémon !
Réunis à l’avant-première du long-métrage Diancie et le cocon de l’annihilation au Royal Monceau à Paris, la dizaine de « dresseurs » expliquaient comment ils prodiguaient depuis des années sur leurs blogs ou sites des conseils à la jeune génération de joueurs. Des centaines de trésors à débusquer et bien entendu les meilleures techniques pour capturer tous ces animaux fantastiques nippons.Car derrière une longévité qui commence à forcer le respect (Pokémon Rouge et Pokémon Vert sortis sur Gameboy au Japon en 1996), leurs frimousses reconnaissables d’entre tous symbolisées par leur figure de proue Pikachu, le titre vidéo ludique calqué sur le principe du jeu pierre-feuille-ciseaux est devenu en près de vingt ans un véritable empire. En plus des 260 millions de cartouches vendues dans le monde s’ajoutent 17 saisons de dessins animés diffusées dans plus de 160 pays, des jouets, des jeux de cartes à collectionner Pokémon Online sur PC Mac et maintenant sur Ipad, sans oublier les Pokémon Rubis Oméga et Pokémon Saphir Alpha disponibles dés aujourd’hui sur 3DS. Mais au-delà des chiffres, le plus beau succès des Pokémon réside dans cet héritage transgénérationnel. Un engouement qui va bien au-delà simple que le simple jeu vidéo.
Fabrice Dusch