“Les portraits impressionnistes” aux Ed Des Falaises

Toujours dans la même collection, aux Éditions des Falaises, on retrouve le livre “Les portraits impressionnistes” de Sylvie Patry. Nous voilà en immersion dans l’univers plus intime de l’impressionnisme, celui des portraits.

Les portraits impressionnistes de Sylvie Patry
“Les portraits impressionnistes” de Sylvie Patry

Ce n’est pas dans cet exercice que je préfère les impressionnistes, mais il faut bien avouer qu’ils avaient un sacré talent pour capter l’essentiel des gens dont ils peignaient les portraits. On retrouve les plus grands du genre : Cézanne, Monet, Renoir – mon préféré dans ce domaine – ou encore Caillebotte, Morisot et Manet.

Le livre est organisé sous forme de chapitres, de façon à bien comprendre comment les portraits et autoportraits ont évolué au fur et à mesure des années. D’ailleurs, je vous encourage à découvrir l’introduction de Sylvie Patry qui est passionnante. Elle nous apprend entre autres, que les impressionnistes ont eu du mal à s’imposer comme portraitistes. Heureusement, ils ont fini par gagner en crédibilité, grâce à la qualité de leurs œuvres.

J’ai beaucoup apprécié le chapitre “Le portrait et la vie moderne”. Et comme à chaque fois, c’est Caillebotte qui décroche la palme ! Ses portraits sont très touchants, très réalistes. Le portrait “Intérieur” (1880) a retenu toute mon attention. Ici, il reconstitue une scène de la vie quotidienne, en lui ajoutant une touche de modernité. J’aime l’idée des rôles inversés : la femme assise sur un fauteuil qui lit son journal au premier rang, pendant que l’homme semble s’assoupir au second plan. Cela ne fait aucun doute, Caillebotte était un grand précurseur du XXe siècle !

La mise en scène des peintres eux-mêmes dans leurs tableaux est récurrente. Ainsi que des peintres peignant leurs collègues, comme Renoir avec “Claude Monet” en 1872. Et puis il y a aussi les portraits plus intimes, ces peintres qui n’hésitent pas à mettre en scène leurs propres épouses : “Méditation Madame Monet au canapé” de Claude Monet (1871). La peinture de Pierre Auguste Renoir “Les enfants de Martial Caillebotte” (1895) est superbe !

Ce livre – comme les autres de la même collection – vaut son pensant d’or ! Il est beau de voir que les impressionnistes n’ont pas hésité à sortir de leur zone de confort en nous proposant de délicieux portraits, que je vous encourage à découvrir.

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