L’invention du voyage

Peut-on voyager tout en restant chez soi ? Selon la définition que chacun peut donner du mot “voyager”, la réponse peut être affirmative ou négative. Anne Bécel, géographe et aventurière, auteur de guides de voyage a rencontré des écrivains, des grands voyageurs, des poètes, des artistes et des scientifiques qui lui ont permis  de concocter ce magnifique livre L’invention du voyage, paru chez Le Passeur Editeur, le 2 juin 2016.

On doit être majoritairement d’accord avec la définition que donne Tristan Savin du voyage, pour qui  “le voyage, c’est l’évasion” Cependant, à la lecture ce ce livre, on prend conscience qu’il existe de nombreuses manières de voyager : de sa fenêtre, comme  le photographe-reporter Bernard Hermann ou en observant le cycle des saisons dans la nature, comme Pierre Rabhi.  Quelques mots qu’il faut retenir de ces différentes perceptions et expériences : lenteur, désillusion, urgence, rêve, solitude, marche, écriture…

18 personnalités ont permis l’écriture de ce livre : Sylvain Tesson, Christian Bobin, Isabelle Autissier, Pierre Rabhi, Alexis Jenni, Kenneth White, Bernard Ollivier, Cédric Gras, Olivier Bleys, Paolo Rumiz, Tristan Savin, Gilles Lapouge, Blaise Hofmann, Bruno Doucey, David Le Breton, Marie-Edith Laval, Bernard Hermann et Gaële de La Brosse.

 L’invention du voyage fait partie de ces ouvrages passionnants qu’on lit d’une traite. C’est un livre de voyage qui fait réfléchir et c’est un véritable plaisir de (re)découvrir l’expérience de voyage de toutes ces personnalités. A faire découvrir, à tous les passionnés de voyages et de découvertes.

« Ce livre est à la fois une exploration de ce qui fonde l’état de voyage, au plus intime, et un compagnon de route pour nous permettre de vivre cet état dans notre vie de chaque jour. Sorte d’antimanuel de voyage, il prend le contre-pied des guides touristiques, approfondit une approche plus spirituelle de l’itinérance et permet à chacun de se découvrir explorateur du quotidien ou du lointain — comme il lui plaira. Vraiment, que nous souhaiter de mieux ? »    Anne Bécel