M. Poupard dévoile son 1er EP “Canaux”

M. Poupard sortira son premier EP « Canaux » le 10 juin 2015, l’occasion pour France Net Infos de découvrir cet artiste atypique.

Son album est composé de 4 titres dans lesquels il chante en français et en anglais. C’est indéniable, la musique de M. Poupard ne laisse pas indifférent. Elle nous fait passer par une palette de différents sentiments. Parfois subjugué par les douces sonorités de ces titres, on se laisse aussi surprendre par ses paroles puissantes et métaphoriques. Il nous transporte complètement dans son monde, un monde à part.

Sa voix suave laisse rapidement la place à une voix forte et pénétrante ; les mélodies de M. Poupard résonnent comme un écho. Les sujets qu’il aborde nous laissent parfois rêveurs, parfois dubitatifs. Mais ils nous laissent aussi la possibilité de les interpréter à notre manière. Il semble évoquer le souvenir, son souvenir. C’est comme s’il retranscrivait ce qu’il ressent : ces canaux qui circulent en lui, ce chemin parcouru. Très anecdotique, il nous plonge parfois dans un monde parallèle, finalement très onirique. M. Poupard, c’est une musique folk, vivante et percutante. Une musique qui regroupe les foules, qui nous font chanter et danser ensemble. Une belle énergie qui transparaît avec la guitare et le piano, qui se mêlent parfaitement à la voix rauque et intense de M. Poupard.

On appréciera aussi le côté théâtral de sa musique. Il semble nous interpeller dans son interprétation toujours intense des idées, des mots, des choses qu’il raconte, aidé par Dimitri Kogane à la batterie. Lorsque sous la “Lune rousse” le rythme s’accélère, il nous saisit finalement dans son « Palais des Glaces ». Le titre « Carnaval cannibale », dans lequel il parle plus qu’il ne chante est osé, drôle et dansant. La présence de l’harmonica à toute sa place dans ce tableau faussement cannibalesque. Puis, tout semble se calmer dans le titre « Canaux » avec le superbe morceau de piano.

Une musique nature à l’image de Matthieu Poupard, que l’on aimera écouter encore et encore…