Maxence, tome 2, L’Augusta

L’Augusta est le second tome de Maxence, une bande dessinée parue aux éditions Le Lombard, le 20 mai 2016, de Romain Sardou et Carlos Rafael Duarte, où le héros, dresseur de fauves, va devoir partir en campagne après de l’impératrice Théodora…

maxence-t2-l-augusta-le-lombardEn l’an 507, Akakios, grand dresseur de fauves meurt, abandonnant ainsi sa femme, Léontia et ses trois filles, Comito, Théodora et Anastasie. Sa disparition affligeait sa famille, mais également la faction populaire des verts, qui perdait, avec lui, un grand champion. Astérios devait prendre une décision rapidement, pour élire un nouveau chef pour leur écurie de félins. Ainsi il décida et contraignit Léontia et ses filles à prendre un nouveau maître et un nouveau père, Phoebos. L’homme prit possession de la maison et de sa nouvelle charge. Une vie de servitude commença pour la veuve et les orphelines d’Akakios. Le seul bien qu’il apporta dans la maison, c’était un jeune garçon, sage et timide, un orphelin des pirates, du nom de Maxence, à qui Phoebos comptait lui apprendre à lire et écrire, pour en tirer un bon prix à l’adolescence. Mais Léontia ne renonça pas à faire valoir ses droits, elle ne voulait pas de cette vie, ni pour elle, ni pour ses filles…

maxence-t2-l-augusta-le-lombard-extraitLe récit oscille solidement sur les plans de batailles de l’empereur Justinien et les faits, la campagne de Théodora qui veut se faire aimer de son peuple. En effet, l’empire byzantin est menacé, des vandales se sont emparés de Carthage et le roi Gélimer refuse de payer les taxes, alors que l’empereur a besoin d’argent pour reconstruire Constantinople. Il est fortement soutenu par sa femme et le général Bélisaire. Mais pendant ce temps, l’Augusta souhaite aussi faire une campagne, se faire aimer du son peuple, et pour sa sécurité, elle revient vers Maxence qui se voit contraint d’accepter… Tensions, manipulations, amours, guerres, ruses, provocations rythment ce péplum bien organisé et écrit, délivrant petit à petit les indices, ainsi que le caractère des différents personnages principaux. Le dessin est très plaisant, fluide et vif, travaillé, réaliste, riche et raffiné, offrant de belles planches.

L’Augusta est un bel album, une nouvelle aventure pour Maxence que l’on découvre un peu plus dans cette bande dessinée, mais également la ville de Constantinople, ainsi que l’empereur et sa femme, la belle Théodora, troublante et intelligente…

A propos celine.durindel

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