Météo-France : Un printemps 2016 très arrosé

Météo France printemps 2016
Météo France printemps 2016

On retiendra de ce printemps 2016, la pluie très présente sur l’ensemble de la France avec les conséquences qu’on a pu voir ces dernières semaines. Les relevés de Météo-France diffusé aujourd’hui, nous livrent un état des lieux sur cette saison particulière.

On y apprend non par surprise, que la fraîcheur a souvent dominé durant ce printemps, avec une fin avril et un début du mois de mai qui ont connu un net rafraîchissement avec de nombreuses gelées tardives. Les précipitations ont été fréquentes sur une grande partie de la France et la fin mai a été marquée par un passage particulièrement pluvieux avec des cumuls de pluie exceptionnels dans le Centre, l’Ile-de-France, la Picardie et la Bourgogne, engendrant de nombreuses crues et inondations, notamment sur le Loiret (45) et la Seine et Marne (77) qui en subissent encore aujourd’hui, les conséquences. D’un autre côté l’ensoleillement à été peu généreux durant la saison printanière.

Sur la quasi-totalité du pays,  les températures moyennes ont été inférieures aux normales, à l’exception de la Côte d’Azur et de la Corse, avec des gelées fréquentes pour la saison, fin avril. Du Centre au Nord-Est, les températures maximales ont souvent été en dessous des valeurs de saison de plus de 1°C. Sur la saison et sur le pays, la température a été inférieure de 0.3°C à la normale.

Pour l’ensemble de la saison, les précipitations ont été généralement plus fréquentes que la normale, excepté en Bretagne, en Provence et en Corse. Les cumuls de pluie ont été excédentaires du nord de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées aux frontières du Nord et du Nord-Est, avec des valeurs moyennes une fois et demie à deux fois supérieures à la normale dans le Centre, l’Ile-de-France, la Bourgogne et la Picardie. Par contre, le déficit pluviométrique a été supérieur à 10% en Bretagne et a dépassé 20% en Provence et en Corse. Sur la France et la saison, la pluviométrie a été excédentaire de plus de 25% en moyenne, faisant de ce printemps 2016, l’un des plus arrosés des cinquante dernières années. En Ile-de-France et dans le Centre, avec un excédent supérieur à 70%, il se classe même au premier rang des printemps les plus pluvieux.

Au niveau de l’ensoleillement, personne ne s’étonnera que ce dernier ait été inférieur à la normale sur la majeure partie de la France, à l’exception des côtes de la Manche, de la Côte d’Azur et du nord de la Corse. Le déficit ayant dépassé les 10% du sud-ouest au nord-est de l’hexagone, atteignant localement les 20%.

 Le déficit a dépassé 10 % du sud-ouest au nord-est de l’Hexagone, atteignant localement 20 %. Dans l’Allier et plus spécialement à Vichy, où le déficit a dépassé 20%, avec seulement 405 heures d’ensoleillement, le soleil a brillé deux fois moins qu’à Nice (Alpes-Maritimes), où l’excédent a dépassé 10% avec 794 heures.

À Vichy (Allier) où le déficit a dépassé 20 %, avec seulement 405 heures d’ensoleillement, le soleil a brillé deux fois moins qu’à Nice (Alpes-Maritimes) où l’excédent a dépassé 10 % avec 794 heures.

Plus qu’à espérer que le beau temps s’installe enfin sur le pays, à l’approche des grandes vacances, particulièrement attendues, après un printemps tout aussi tendu socialement, que pluvieux.

 

A propos Guillaume Joubert

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