NBA : Le lock-out NBA profite au basketball Français

Grâce à la gréve qui se déroule en ce moment dans le championnat Nord-Américain, les joueurs Français ont trouvé refuges dans le championnat de ProA. De Tony Parker à Villeurbanne à Boris Diaw à Bordeaux et de Nicolas Batum à Nancy, les joueurs Français font le bonheur des amateurs de la discipline en France. Ils ont quitté les États-Unis à cause d’une crise entre les joueurs et les propriétaires des clubs.

Derek Fisher, le porte parole des joueurs NBA pendant le lock-out

Hier se déroulait le choc de la ProA entre Nancy et Villeurbanne. Une rencontre qui d’habitude ne fait pas les gros titres mais cette année, c’est l’inverse. Le Nancy de Nicolas Batum se rendait sur le parquet du Villeurbanne de Tony Parker. Une situation que l’on doit au lock-out de la NBA qui a obligé les joueurs de la National Basketball Assiociation (N.B.A.) a trouver une autre équipe pendant la grève des joueurs. Une aubaine pour les équipes Françaises qui se voient projetés sous la lumière des télévisions et des journaux. Un coup de boost pour le basketball tricolore qui surfe sur la dernière finale de l’équipe de France lors du dernier championnat d’Europe. Mais pour les novices, pourquoi les joueurs de la N.B.A. doivent jouer en France et ailleurs ? Explication.

Une histoire de gros sous

Comme toujours, c’est une histoire de gros sous qui oppose les joueurs et les propriétaires des franchises N.B.A. Chaque saison, il y a 3,8 milliards de dollars à se partager entre les deux parties avec 57% pour les joueurs contre 43% pour les propriétaires. Mais les propriétaires des franchises veulent que ce pourcentage s’inverse sous prétexte que les clubs perdent de l’argent chaque saison. Mais les joueurs ne sont pas sur la même longueur d’onde et même un accord 50 – 50 n’est pas envisageable.

Comme la saison 1998/1999 ou pire ?

Et surtout ils veulent imposer un salary cap de 62 millions de dollars. Un salary cap est la limite salariale par équipe que l’on ne doit pas dépasser  et donc les gros contrats avec des longues durées devaient prendre fin. Mais un terrain d’entente pourrait être trouvé car la N.B.A. a proposé un salary cap flexible avec un dépassement des 62 millions de dollars sous certains conditions. Mais les négociations trainent et le risque de voir la saison 2011/2012 réduite à néant est très grande. Un situation similaire a eu lieu pour la saison 1998/1999 ou la saison avait été amputée de 30 matchs pour commencer le 1er février.

L’Europe profite du lock-out

Si les joueurs et les propriétaires sont les grands perdants de cette affaire, le basket Européen est la grand gagnant de cette grève des joueurs avec les arrivées de stars made in N.B.A. Pour eux, c’est une aubaine au niveau de l’image et aussi sur le plan financier avec des rentrées d’argent inespérées. D’ailleurs, il n’y a pas que l’Europe qui profite de cela car des joueurs Américains sont aussi partis vers l’Asie avec un beau chèque à la clé.

 

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