La petite mort(e), le one shot de Davy Mourier

Issue de l’univers de La petite mort, la bande dessinée de Davy Mourier, La petite mort(e) est parue aux éditions Delcourt, en octobre 2016. Un one shot qui présente un nouveau personnage, avec toujours un brin d’humour et un regard particulier…

la petite morteIl était une fois, dans le monde moderne, une princesse lambda, qui travaillait. Elle habitait dans un royaume fait de deux pièces ! Son quotidien était rythmé de joie et de tristesse. Un jour elle rencontra un prince quasi charmant, lors d’un speed dating, tous deux s’aimaient d’un amour brûlant. Ils n’attendirent pas la bénédiction de leurs parents, pour se marier et avoir plusieurs enfants… Ils déménagèrent pour une plus grande maison en banlieue, et leurs enfants grandirent, pour devenir à leur tour, des princes et princesses lambda. Jamais la flamme de leur amour ne cessa de brûler. Même lorsqu’ils furent obligés de se retrouver dans un château de retraite. Mais la princesse lambda mourut soudainement, laissant le pauvre prince quasi charmant inconsolable. Vingt ans plus tard la Mort revint enfin pour lui… D’un coup de fauche, l’âme du prince sorti de son corps inerte pour retrouver, dans un autre monde, l’âme de sa princesse lambda…

la petite morte extraitLe récit ne présente pas que la Petite Morte, fille de Papa Mort, le faucheur. En effet la bande dessinée oscille aisément entre le monde des âmes, où l’on suit le parcours du prince quasi charmant et l’arrivée de la Petite Morte, au sein de sa famille. Malheureusement pour elle, son père attendait un garçon ! La jeune fille, alors à peine arrivée, déçoit son père qui devient glacial, voir méchant. Une confrontation va donc opposer la mère et le père, qui va devenir violent, et faire quelques coups bas également à sa jeune fille. Le récit est parfois trash, avec quelques notes d’humour et un rythme assez plaisant. Le happy end n’est pas pour cette histoire, qui serait plutôt un drame familial, entre violence, déception, trahison, haine, colère… Le dessin, plutôt kawaii, est assez plaisant, simple et dynamique, offrant l’essentiel, pour cette bande dessinée particulière.

La petite mort(e) est un one shot qui propose un récit autour de l’univers de La petite mort. Une bande dessinée présentant de nouveaux personnages, un drame familial, avec, malgré le ton sombre, un brin d’humour, d’ironie à petites doses, bien dosées !

A propos celine.durindel

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