Retours de scène : Prog’Sud aux Pennes Mirabeau

Vendredi 15 mai, le jour tant attendu est arrivé : une fois par an, j’assiste à mon festival préféré : le Prog’Sud, festival de rock progressif au Jas Rod  sublime salle des Pennes Mirabeau.

deliriumSous un mistral force 50, nous arrivons dans le parking bondé du Jas Rod, salle mythique située entre Marseille et Aix-en-Provence,  où se déroule chaque année un rituel que les amateurs de rock progressif ne sauraient rater : le Prog’Sud. Le public se presse en masse pour remplir comme un oeuf cette salle chaleureuse et accueillante, à l’image de l’équipe d’organisation qui abat un travail  colossal avec le sourire et la jovialité des gens du sud.  Ici on y cotoie un panel représentatif de la population française : des enfants, des ados, des vieux, des adultes, cheveux longs ou  courts, tatouages, sacs à mains et doudous se croisent dans une ambiance de fête, de partage et d’amour pour cette musique emblématique  des années 70, portée par des génies comme Pink Floyd, Led Zeppelin ou Frank Zappa, mais qui conserve une fraîcheur et une modernité  hors normes. Des stands consacrés aux artistes, aux fanzines et aux CD créent l’animation entre les changements de plateaux, une expo  retraçant l’histoire du rock progressif permet de (re)voir les fabuleuses pochettes psychédéliques des albums de référence du genre, et une loterie avec une guitare Lag à gagner donne du rêve aux participants.
Le spectacle peut commencer avec le premier groupe bien de chez nous : The Last Embrace. Dès la première note, on est transportés par  la voix critalline de la chanteuse Sandy, un petit bout de femme toute de blanc vêtue vous happe immédiatement par son charme et la beauté de son interprétation. Venus présenter leur tout nouvel album, « The winding path », leur musique présente toute l’originalité et la musicalité du rock progressif, mariant avec succès rock 70’s, métal, folk, jazz et ambiance de musique de film. Une heure de set qui passe crème et le public en redemande !
Ensuite, c’est au tour des italiens de Delirium, un saxophone, deux claviers, une flute traversière, guitare, basse, batterie, tout y  est pour produire une musique envoûtante. Le groupe existe depuis les années 70, plutôt jazzy à leurs débuts, Delirium prend un virage progressif qu’ils conserveront résolument par la suite. Les morceaux instrumentaux succèdent aux morceaux chantés, portés par la voix puissante de Ettore, le charismatique chanteur, qui fait le show ! Un set au rythme endiablé qui n’a souffert d’aucun temps mort…

watch La ferveur monte encore en puissance au dernier changement de plateau, le public est impatient de voir The Watch, LE groupe vedette de la soirée,  celui pour lequel il s’est déplacé en masse, bravant un mistral de tous les diables et un froid de gueux…  Ca y est, ça commence, tout le monde retient son souffle, un silence respectueux accueille le groupe au complet sur la scène majestueuse  du Jas Rod. Premier coup de baguette et c’est magique ! La voix du chanteur Simone envahit la salle telle une vague déferlante. Voir  et entendre cette véritable démonstration de technique vocale est un pur enchantement. Il faut dire que The Watch propose le concept  unique du Tribute à Genesis de l’époque Peter Gabriel, vous imaginez chers lecteurs ? C’est un spectacle entier auquel nous avons eu  droit, les chansons se succèdent les unes après les autres comme autant de cadeaux précieux livrés par le groupe au public. Le jeu  des musiciens talentueux égale celui du chanteur qui prend toutes les intonations du légendaire Peter Gabriel tout en y apportant  sa touche personnelle. Une véritable expérience unique et hypnotique, à vivre au moins une fois dans sa vie. A la fin du set, le  public applaudit à tout rompre dans une touchante standing ovation, pendant de longues minutes, qui fera virer le sonomètre au rouge  sang… Allez patience, plus que 365 jours à attendre pour la prochaine édition du Prog’Sud…

Crédits photos : David Groat que je remercie pour son talent…

http://www.thewatchmusic.net

www.thelastembrace.fr

www.deliriumband.it

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Un commentaire

  1. Très bel article mais deux précisions. Pourquoi ne pas parler des deux autres jours fabuleux avec notamment Steve h Hogarth, le charismatique chanteur de Marillion? De plus le chanteur de Delirium n’est pas Ettore Vigo, qui est un des clavieristes fondateur du groupe, mais Alessandro Corvaglia, également chanteur de La Mascera Di Cera et d’autres groupes mythiques italiens. Eco!

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