SNCB mon Amour, mémoires d’une navetteuse

“SNCB mon amour” aurait très bien pu s’appeler “SNCF mon amour”, on y aurait trouvé les mêmes lignes, presque mot pour mot. En Belgique comme en France, l’utilisateur quotidien de train traverse plus rapidement l’enfer que la rame en direction du wagon-bar, si tant est qu’il y en ait un.

SNCB Mon amour Nancy Vilbajo

Résumé

Les scènes que vous allez y découvrir sont certifiées authentiques et vécues par des guerriers. Évidemment, il ne s’agit pas de G.I. ou de Ninjas. Non, il s’agit ici de vrais guerriers, de guerriers du quotidien, de soldats du rail qui méritent bien plus que notre admiration : les navetteurs !

Qui n’a jamais pratiqué les chemins d’enfer ne peut se rendre compte du courage requis pour survivre à cette chienne de vie faite de retards, d’annulations, de rebrousse-chemin, de spécimens voyageurs, de contrôleurs venus de mondes parallèles, d’arômes.

Aujourd’hui, les auteurs de cet ouvrage ont décidé de faire le grand saut et de révéler, au péril de leur intégrité psychique, toute la vérité sur l’enfer du rail. Forts de plusieurs années d’expérience, ils ont compilé leurs notes, statuts facebook, croquis, portraits et autres révélations sordides.

À propos du livre

“SNCB mon amour”, de Nancy Vilbajo, est publié aux éditions du Basson. L’auteure est une ancienne navetteuse belge. Elle a pris le train pendant 3 ans, et son idée de livre est né des réseaux-sociaux. En effet, pendant ces trois longues années, elle a abandonné sa voiture au profit des trains. Vivant des aventures farfelues, énervantes, amusantes et parfois totalement surréalistes, elle les partageait à ses contacts Facebook. Elle a donc récupéré tous ces statuts, ajouté des hashtags et des remises en contexte, et nous l’a livré. Enfin pas tout à fait. Avec l’aide de François Bouton, illustrateur, l’auteure a dressé des portraits. Ceux-ci tentent d’illustrer les spécimens les plus fréquemment rencontrés au sein des trains de la SNCB, allant de la gare de Binche jusqu’à Bruxelles.

Mon avis

“SNCB mon amour” est rempli d’humour, de franchise et de subtilité (ou pas, selon le degré d’énervement au moment de l’écriture du statut). Ce livre ravira tout lecteur ayant déjà expérimenté une fois la joie du voyage en train. Eh oui, que l’on soit voyageur régulier ou très occasionnel, on n’y coupe pas, on s’y retrouve forcément. On a tous croisé, un jour, les gosses bruyants et hystériques des voisins ou le vieux bizarre au regard lubrique. Et je ne parle pas du type festoyant de mets odorants dans le train de 6h12…

Mais ce n’est pas tout ! Car si le premier ennemi du navetteur dans le train est l’autre, celui qu’il redoute le plus s’impose avant même d’apercevoir notre train : le retard. Et on a beau rire devant toutes ces petites anecdotes, réellement vécues par l’auteur, on sait au fond de nous que ce n’est franchement pas drôle à vivre. Alors on compatit, le sourire en coin. Et on finit par s’avouer, secrètement, qu’on est bien contents qu’elle ait subi tout ça. Ça nous fait un chouette recueil à garder sous le coude pour chaque voyage !

A propos Victoria MARION

Rédactrice littérature, gastronomie, mode, high tech, jeux de société et tourisme/voyage.

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