WASTING LIGHT le nouvel album des FOO-FIGHTERS

WASTING LIGHT le nouvel album des FOO-FIGHTERS est sorti le 11 avril 2011. Le bon moment pour revenir ici parler de l’album du combo de Dave Grohl alors que sort le film consacré au groupe, filmé par JAMES MOLL.

 

FOO-FIGHTERS peut-être pas mais DAVE GROHL est marqué du sceau de NIRVANA pour toujours. Attaché dans la lumière de la vie, par l’ombre de son ami, cher à son coeur et à son existence du passé, KURT COBAIN. La pochette le ferait presque revenir. Couleurs psychédéliques. TAYLOR HAWKINS le batteur des Foo aurait un léger « aura » du mythe de Seattle. Le livret intérieur du disque, Dave GROHL en photos sur fond de couleurs fluos en manque de pixels. Tel un sexe sorti de sa noirceur, en guise de manche de guitare, pointant en forme de trinité!

C’est l’efficace « BRIDGE BURNING » qui ouvre … le ton est donné! … Enchaîne le morceau diffus, enlevé, tonique, complice « ROPE » qui est le 1er single de l’album. « DEAR ROSEMARY » fait la jonction, les guitares s’harmonisent parfaitement avec « WHITE LIMO » le second single officiel, voix folle saturée et dingue de Dave Grohl, sur guitare entêtante visant la destructure tel un chaos… structuré! « HARLANDRIA » le 5ième morceau vient prendre place, avec effets d’un des meilleurs titres de l’album. On se prend vite au jeu de la mélodie. Content de soi, enfin d’eux! Ce qui nous jette dans l’envie d’une suite, et c’est THESE DAYS qui prend ses formes dans un calme serein, plus posé et notre Dave hausse le ton, pour bien stipuler « ces jours ». « BACK AND FORTH » titre donc du film également qui retrace 16 ans de carrière. Perso je trouve que le morceau n’apporte rien à l’album, et passe. Juste pas mon titre préféré, contrairement à « A MATTER OF TIME » qui le remplace vite et offre un autre track qui fait taper du pied. Enjoué. Un des bons morceaux de WASTING LIGHT. Transition liée MISS THE MISERY est fraternel! plus calme si on peut dire, les guitares électrisant le tout avec bagoût. Lui donnant sa mesure étincelante. Dont une guitare lancinante griffée! … « I SHOULD HAVE KNOWN » avant dernier track, fait état de morceau plus cérébral. Et pour cause je dirais, c’est KRIST NOVOSELIC, l’ex bassiste de NIRVANA himself qui a été invité pour son instrument de prédilection et de l’accordéon. Morceau ballade à l »âme solide qui s’élève en décibels. Mémoire à Kurt omniprésente. La traversée de ce LP conclut par WALK troisième single… Dave re-élève les décibels pour le préciser, maitland ward nu, l’achever, l’entériner! Dynamique, soudé, c’est une prenante virée finale d’happy end nerveux!

WASTING LIGHT n’est pas l’album du siècle, ni le disque de l’année, mais a le mérite d’être sincère. Où on retrouve aux commandes de la production BUTCH VIG avant tout un ami (qui avait produit le légendaire « NEVERMIND » de NIRVANA) On trouve BOB MOULD (HÜSKER DÜ) dont Dave était bien content d’avoir sur « Dear Rosemary » (c’est une icône pour lui!). Mixé par ALAN MOULDER (notamment le mixage de Depeche Mode « Everything Counts » : l’Absolute Mix) C’est JAMES BROWN… Non, n’ayez pas peur des revenants… pas lui… JAMES BROWN qui a été l’ingénieur du son, de ce nouvel opus des Foo!

WASTING LIGHT est un album avec lequel, il faut prendre le temps de rentrer dedans. Le propre des bons albums en somme.

Laurent MOREL

NB : vous trouverez une autre chronique de l’album — différente de la mienne, qui m’a semblé sympa de partager avec vous sur :

http://musique.jeuxactu.com/news-foo-fighters-on-a-ecoute-wasting-light-6416.htm