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À l’heure où un jeune sur quatre est au chômage, où stagiaire rime avec précaire, le gouvernement a annoncé la création de 150.000 emplois à l’horizon 2014 grâce aux contrats d’avenir.
Pour qui ?
Ces contrats s’adressent aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés, résidant en priorité dans les zones urbaines sensibles (ZUS)*. Leur taux de chômage dépasse en effet les 40 % dans les quatre années suivant la fin de leurs études. Autres bénéficiaires : les jeunes qui ont poursuivi des études jusqu’au CAP-BEP, voire baccalauréat, dans des zones d’emploi sinistrées, comme les zones de revitalisation rurale (ZRR) et les départements d’outre-mer.
Pour faire quoi ?
Ces contrats, pouvant être subventionnés à hauteur de 75 % du coût salarial sur une durée de un à trois ans, concernent le domaine public, le secteur associatif, les collectivités territoriales et les activités considérées d’avenir : les « filières vertes », secteurs du social et du médico-social, l’aide aux personnes, les filières numériques ou encore le tourisme. Les entreprises du secteur privé devront fournir des garanties sous forme de CDD ou de CDI, emploi embauche à temps plein ou à mi-temps.
Comment en bénéficier ?
Les jeunes intéressés doivent s’adresser à l’agence Pôle Emploi ou à la Mission locale la plus proche ; au Cap emploi pour les personnes en situation de handicap. Si les conditions sont remplies par le candidat, un dossier de candidature est présenté aux employeurs de sa région.
Pour les étudiants
Le dispositif « emplois d’avenir professeur » (EAP) permet aux étudiants boursiers se destinant aux métiers de l’enseignement d’être employés dans un établissement scolaire pendant un à trois ans à mi-temps, moyennant un revenu mensuel de 900 euros (en incluant leur bourse). Il concerne les étudiants de moins de 25 ans en deuxième et troisième année de Licence ou première année de Master. Ceux effectuant leurs études dans une académie ou une discipline connaissant des besoins de recrutement sont prioritaires. 18 000 emplois d’avenir professeur seront créés d’ici 2015. Les dossiers de candidature sont à télécharger sur les sites des universités.
*Il existe 751 ZUS, qui regroupent 4,7 millions d’habitants, soit environ 7,5 % de la population française.
il est vrai que cela permettra peut être de faire disparaître cette haine ou ces délit de fasciés qui souvent sont récurrent en commençant directement sur le CV, en espérant que grâce a ce système le taux de chômage dans les quartiers défavorisés qui touchent énormément les jeunes baisse car après tout beaucoup de jeunes motivé à travailler et avec des talents n’ont pas beaucoup de voies pour s’en sortir !
je trouve cette idée de contrats d’avenir plutôt bien pour les jeunes issue de banlieues ou de milieux défavorises, cela permettra d’avoir plus de discriminations ! et donc de laisser la chance même au jeunes qui sont catalogué comme des délinquants par un critère qui n’est que leurs lieu d’habitation !