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A l’occasion de la sortie de « Or Noir » prévue le 23 novembre, Jean-Jacques Annaud est venu présenter son douzième film jeudi 10 novembre à Ciné Mérignac (Bordeaux), en compagnie du jeune acteur français Tahar Rahim.
Jean-Jacques Annaud est connu pour avoir réalisé entre autres « l’Ours », « l’Amant », « Sept ans au Tibet » ou encore « Deux frères ». Ayant une attirance pour les paysages vastes du Moyen-Orient et leur immensité, c’est en lisant le roman « La soif noire » de Hans Ruesch que naît le projet de cette adaptation cinématographique. Ce livre comportait d’après lui « un sujet historique sérieux » à traiter.
Synopsis :
C’est un film épique situé dans les années 1930 au moment de la découverte du pétrole, qui raconte la rivalité entre deux dirigeants. Vaincu après un combat, le roi Amar (Mark Strong) confie la garde de son fils Auda (Tahar Rahim) à son ennemi Nessib (Antonio Banderas), en signe de soumission. Amar est persuadé que l’arrivée des Occidentaux, qui sont attirés par le pétrole, représente un danger pour le peuple tandis que Nessib y voit une occasion unique d’apporter prospérité et modernité à la région. Auda grandit tiraillé entre les deux hommes opposés, entre le père qui lui a donné la vie et celui qui l’a éduqué. On assiste à l’ascension de ce jeune prince qui va réunir les tribus du royaume.
« Or Noir » a nécessité un budget colossal, 200 chameaux, 300 chevaux, 700 décors, de nombreux costumes. La post-production a été particulièrement longue dans un souci de perfection. La bande originale a été composée par James Horner (Titanic, Avatar), la plupart des décors sont naturels, le casting est essentiellement oriental. L’acteur tenant le rôle principal, Tahar Rahim (Auda) s’est blessé durant le tournage et a eu l’idée d’intégrer cette contusion au film, ce qui à l’écran passe sans être repéré, à moins de connaître ce détail qui nous fait alors sourire lorsqu’on voit Auda boîter. Ce film de genre va probablement ravir les cinéphiles qui apprécient en particulier les films d’aventures et la caméra de Jean-Jacques Annaud.
