» Le fils à Jo « , premier film de Philippe Guillard en tant que auteur et réalisateur. Dans le cinéma, il a participé à l’écriture de plusieurs films, dont » Camping « . Dans le sport, il a joué au Rugby, au Racing Club de France. » La Guille » a été champion de France 90 avec ce club, où il a œuvré au poste de trois-quarts aile gauche. Il a également fait partie du groupe de 5 joueurs qui a créé la marque Eden Park. Il s’est ensuite reconverti dans le journalisme, notamment sur Canal Plus.
L’histoire :
Petit-fils d’une légende de rugby, fils d’une légende, et lui-même légende de rugby, Jo Canavaro élève seul son fils de 13 ans, Tom, dans un petit village du Tarn , Au grand dam de Jo, Tom est aussi bon en maths que nul sur un terrain. Pour un Canavaro, la légende ne peut s’arrêter là, quitte à monter une équipe de rugby pour Tom contre la volonté de tout le village et celle de son fils lui-même…
Notre avis : Alors que je m’attendais à un petit film légèrement passéiste, je me suis retrouvé à visionner un vrai film de potaches quinqua qui prennent visiblement un plaisir certain à se retrouver tous ensemble devant la caméra de l’homme au ballon ovale (pour l’anecdote, Philippe Guillard, dont c’est le 1er film en tant que Réalisateur après avoir écrit plusieurs scénarios de films à succès, aurait passé une bonne partie du tournage à faire tourner son ballon de rugby dans les mains de toute l’équipe)!
Un très bon moment passé en compagnie des gens du Sud…sur une réalisation qui, bien qu’un peu naïve et un scénario trop linéaire et attendu, m’a beaucoup fait rire. Et malgré un montage laissant la part belle à une succession de scènes « scketchées », l’interprétation est étonnante. De Gérard Lanvin utilisé à contre emploi à Vincent Moscato (très bon !) dans le rôle du simplet de service en passant par Olivier Marchal (par ailleurs producteur délégué du film) dans le rôle d’un Conseiller Pédagogique complètement à l’ouest, tous ont à cœur à faire ressortir le coté macho d’une certaine vision du Rugby : tu feras du rugby, mon fils…
Alors certes, les femmes sont bien peu présentes dans ce film. De la maman disparue prématurément jusqu’aux mères des jeunes joueurs quasiment invisibles, un seul rôle féminin apparaît écrit. Mais là n’est pas le plus important…La sueur masculine et l’amitié virile ont seuls droits de cité !!!
En bref, un film que les critiques n’apprécieront pas, un film que le public aimera. Le film va pousser fort, en particulier dans le Sud-Ouest ! :-)
Les interviews des Acteurs du Films
Rencontre avec Gérard Lanvin
Rencontre avec Olivier Marshall
Rencontre avec Philippe Guillard et Vincent Moscato
La Bande Annonce du Film
Dans les coulisse du Tournage du Film