Alabama Blues : Maryvonne Rippert (oskar éditeur)

Quand la musique s’unit à un roman. Attention, le multi-média apporte aussi une ouverture pour l’écriture.

Maryvonne Rippert s’associe au groupe “Les chics types” pour créer un roman musical. Le lecteur habile de son smartphone ou d’une tablette tactile peut scanner un Flashcodes et entendre la musique d’ambiance du livre. Ce système doit permettre au lecteur d’entrer dans l’esprit du narrateur qui est juste un enfant qui traverse la vie avec monotonie. La musique adoucit les mœurs et développe le regard des hommes.

Lou, un enfant au cœur triste, découvre un clochard musicien de jazz. Cette rencontre est une bouée dans la vie plate d’un enfant. Cet adolescent croise un groupe de musique de rock. La musique pénètre dans sa vie comme une bouffée d’oxygène.

Ce roman initiatique au travers de la musique permet à un jeune homme de vivre différemment  et de rencontrer l’amour.

“Rien à faire, je n’arriverai pas à capter son attention. Et si je lui annonçais que j’avais buté la prof de maths, racketté le fils du principal, ou bien fumé du crack avec les flics d’en face, ça l’intéresserait ? Il faudrait au moins que je sois enlevé par des zombies en kilts verts à pois jaunes et jouant de la cornemuse pour qu’elle réagisse ! Et encore, ce n’est pas sûr.”

“La musique.La musique me porte. La musique de cet après-midi de studio, la musique d’Octave. La joie, et la fierté d’avoir su faire un pas vers ma mère.C’est comme si la musique me réconciliait avec le monde entier…”