Le départ de la 8e édition du Vendée Globe sera donné le dimanche 6 novembre à 13h02. Le skipper britannique Alex Thomson a mis toutes les chances de son côté pour espérer remporter cette course en solitaire autour du monde.
A deux jours du départ du Vendée Globe, Alex Thomson a l’air serein. Le 4 novembre au matin, dans le stand Hugo Boss face à une quarantaine de journalistes, le seul skipper britannique du Vendée Globe 2016 a su manier avec brio naturel, sérieux et humour. « L’expérience de mes trois précédentes participations au Vendée Globe compte beaucoup. Mais sur cette course, d’un côté vous avez l’expérience et de l’autre des ‘cojones’. »
Du courage, et peut-être même un peu de folie, il en faut pour participer à ce tour du monde en solitaire et sans escale. Pour celui qui a terminé 3e du Vendée Globe 2012, la préparation a été primordiale. Il naviguera sur son nouvel IMOCA 60 Hugo Boss, l’un des plus rapides du monde.
Les foils, l’innovation de cette édition
L’objet de toutes les attentions de cette 8e édition est les foils, une sorte d’appendice permettant de limiter le frottement avec l’eau et de gagner en vitesse.
Alex Thomson fait partie des sept skippers à en être équipés. Avec la météo favorable des premiers jours, cette innovation sera un avantage déterminant afin qu’il puisse consulter chaque jour les résultats PMU.
Parti pour gagner
« Cette course est un vrai challenge physique et mental. On pousse l’humain jusqu’à ses dernières limites. » Concentré et déterminé à remporter ce Vendée Globe qu’il compare à la Ligue des champions, le skipper britannique donne le tout pour le tout : une montre, qui envoie de petites décharges électriques pour le réveiller, a spécialement été conçue pour lui.
La veille de quitter les Sables d’Olonne, Alex Thompson s’entraînera une dernière fois, échangera avec son team et restera auprès de sa famille. Les trois premiers jours de la course seront cruciaux : « Il faudra être dans le groupe de tête pour espérer gagner. »
Estelle Bescond