Du mardi 10 juillet au jeudi 12 juillet, les Suds à Arles nous ont permis d’assister à plusieurs évènements dans la cité Arlésienne, qui a déroulé sa 23ème édition des “Musiques du Monde”, avec le live au théâtre Antique et des grands noms de la musique, idem pour les tours de chants…Gilberto Gil, Angélique Kidjo, Tony Gatlif, Daphné Patakia ou Roberto Fonseca ont fait danser le public dans l’édifice romain.
Si on pense à la prochaine édition, un premier bilan a démontré que 2018, a été une bonne année en terme de fréquentation, malgré les matchs de foot, un public plus féminin a abordé le festival, très certainement !
À la rédaction, le retour en images nous a permis, de sélectionner les meilleurs moments, que ce soit pour Gilberto Gil (voir l’article précédent) ou pour ce concert unique de “N’Diaz”, ces bretons composés de Jérôme Keritruel (percussions), Timothée le Bour (saxophone) et You Kamm (trompette, altohorn, chant) et Yann le Corre (accordéon), ont fait une belle impression sur cette scène sous les platanes de la place Voltaire. Ce “Festoù-noz” a enchanté le public, qui a su trouver la fougue de ces musiques populaires Bretonnes.
Autre belle surprise avec la “Diva Franco-Béninoise”, Angélique Kidjo…Le théâtre Antique composé de 2000 places assises et d’un parterre appelé “orchestra” de 300 places, a vu ce soir là, une foule compacte pour écouter “Mama Africa”. Avec une voix exceptionnelle, Angélique à envouté son auditoire, par ses textes aux couleurs humanistes, composés de note de jazz et de sons Africains !
Si l’édifice Romain se transforme en “dance-floor”, le temps d’un live c’est aussi grâce à l’énergie de Roberto Fonseca, pianiste et mixeur de sons Afro-Cubains, qui a su mélanger les genres musicaux, empruntés au Hip-Hop et au jazz. Ce talentueux compositeur n’a pas ménagé son temps et son envie de performance, au coeur de la nuit étoilée Arlésienne. Même révélation autour de Tony Gatlif transformé en chef d’orchestre, en coulisse pour diriger Daphné Patakia ou Melike Sahin, secondées par les musiciens d’Aman Doktor, la magie du Rebetiko, ces sons venant des années 20, mélangeant la Turquie et la Grèce, autour de chants populaires et langoureux !
Toujours sur cette place voltaire, sur une autre journée en fin d’après-midi, le Projet Schinéar a lui, associé un son séculaire, plongeant tantôt dans des sonorités rythmées, voir tribales et des notes plus douces, au chant des cigales sous ces immenses arbres ombragés.
Apothéose avec Alba Molina, accompagnée par Jose Acedo, ils ont représenté l’Andalousie ce jeudi 12 juillet, juste pour le public, de poursuivre à la fin de la nuit, aux Forges, avec d’autres sons, un DJ. Trois jours de rencontres, de danse, de partage de points de vues, c’est comme un voyage intemporel proposé ici à Arles, c’est sûr l’an prochain, on sera de la partie http://www.suds-arles.com
Eric Fontaine
Bonjour,
Merci pour le bilan.
Je me permets cette petite correction ce doit être le groupe” ‘Ndiaz” et non “Indiaz nos” qui a joué sur la place Voltaire.
(plus d’infos >> http://www.ndiaz.bzh )
Bien à vous.
ok on a rectifié, merci…