Arles : Annabel Aoun Blanco “Coups après coups” au Musée Réattu, relance l’esprit photo !

Annabel Aoun Blanco au musée Réattu

Depuis ce 19 novembre, jusqu’au 30 avril 2023, le musée Réattu a ouvert de nouveau ses portes, pour la suite de la collaboration commencée en 2019. L’esprit est là, Annabel Aoun Blanco a poursuivi son travail, qui s’apparente plus à une quête de l’image et de sa transformation, qu’à un accrochage artistique classique. Au sein de ce lieu Arlésien, qui plonge le visiteur dans le patrimoine architectural, mais également avec le choix de ses artistes, dévoués à nous faire aimer le musée, par une certaine réhabilitation provisoire, face à la complexité de cette exploration contemporaine, les oeuvres d’Annabel résonnent totalement dans la bâtisse historique.

Une exposition sensible et en même temps expérimentale !

Le musée Réattu a toujours entretenu des relations presque intimes, avec les artistes à l’occasion de leur passage, en résidence ou par le temps passé à l’accrochage des oeuvres. À Arles,  quelques uns d’entre eux comme Ossip Zadkine ou Pablo Picasso, ont laissé leur patte, bien plus qu’ailleurs.

À ce titre, les liens avec Annabel Aoun Blanco se sont formés dès 2019 avec une première exposition intitulée « Éloigne moi de toi ». Aujourd’hui avec son compagnon et son enfant, l’artiste aime se souvenir de ses premiers pas dans l’antre du musée “Arles est une ville ouverte, inspirante, et surtout riche de ses photographes” aime t’elle à rappeler lors du vernissage du 18 novembre. D’ailleurs, Annabel Aoun Blanco a eu la surprise de voir que le photographe Italien Graziano Arici,  était présent au vernissage, qu’il apprécie  également le travail de l’artiste.

Annabel Aoun Blanco au musée Réattu
L’artiste lors du vernissage

Le concept artistique, allant vers la recherche de l’esthétisme et de l’image, fait que cette jeune artiste, photographe, vidéaste, plasticienne,  a organisé en trois chapitres son exploration de l’image.Pour la première fois une collaboration sur plusieurs années, avec le musée, permet de suivre au plus près à la fois le cheminement d’un travail, et de l’énergie d’Annabel.

Utilisant l’appareil photographique comme “deuxième main”, elle explore les mystères de l’apparition et de la disparition de l’image. Un peu comme les frères “Lumière”elle interroge les mécanismes du souvenir et de la mémoire, le temps qui s’érode…

Le statut de la représentation : Que cherche t-on et que trouve t-on lorsque nous regardons des images ? Quelles traces émotionnelles nous laissent-elles, à quelle mémoire personnelle font-elles appel ? » Là est tout le résumé de cette exploration artistique que la spationaute de l’image, comme si le cosmos résonnait en elle, nous offrait par un accrochage hors-norme.

L’EXPOSITION

A partir de novembre 2022, le musée présente cette admirable exposition que l’on peut voir en famille, plus d’infos sur http://www.museereattu.arles.fr

Eric Fontaine

 

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