Arles, O.N maintient le virtuel dans une programmation jusqu’au 1 novembre

Participez à la réalité Virtuelle avec O.N

O.N (Octobre Numérique) rebaptisé “Arts-Tech Innovation”, maintient les installations virtuelles, les expositions collectives, et les immersions d’oeuvres visuelles, par la réalité 3D. Arles, devient la destination incontournable pour vivre des expériences uniques, lors de cet évènement annuel.

Julie Miguirditchian, la Directrice Artistique a du cette année adapter l’évènement avec les conditions sanitaires, mais aussi avec un budget moins généreux, pour néanmoins une programmation qui reste innovante, sur le plan culturel. Patrick De Carolis le Maire d’Arles, lors de son discours d’inauguration a d’ailleurs annoncé “que la manifestation avait sa place dans l’organisation culturelle de la ville, par son développement dans le patrimoine constitué au fil des siècles, mais aussi par l’ambition d’Arles de devenir une incubatrice de talents, dans l’univers numérique”.

L’aurore boréale de Vincent Leroy à l’église des Trinitaires…

Trouble de l’appellation, lecture aussi d’une “Auréole Boréale”, l’artiste provoque nos sensations, avec une structure de 8 mètres de diamètre, qui semble être en lévitation, dans la nèfle de l’église médiévale. Rythme lancinant aux sonorités de Jérôme Echenoz, on scrute l’espace, on cherche la magie du mouvement, on adapte notre regard sur l’oeuvre que l’on peut contourner, pour admirer et comprendre. Vincent Leroy est avant tout un poète d’une technologie, que l’on pourrait trouver absente d’humanité. Par le biais de son installation temporaire, l’artiste pose clairement les bases d’un débat : Le temps est-il compter dans son mouvement, ou bien notre perception doit-elle évoluer en plaçant l’art au centre des édifices publiques ou privés ?

Le travail de Vincent Leroy est visible mercredi au vendredi de 14h>19h le week-end 11h>13h & 14h>19h entrée libre

Aurore Boréale de Vincent Leroy Arles

Os(on)s Bertrand Lamarche, Monsieur Mod, Marie-Luce Nadal, Dominique Peysson à Salle Henri Comte. l’exposition est gratuite.

“Map”, Bertrand Lamarche, installation Arles

L’eau est le thème fédérateur, presque banal, mais tellement bien exploité par ce collectif d’artistes qui, produisent des oeuvres sur le fluide, le liquide, mais aussi sur la mise en scène presque théâtrale des travaux, présentés à la manière “potache”. Ce qui surprend le plus, c’est cette équivalence des oeuvres, qui nous plongent dans une adéquation sensible sur l’eau. Celle ci devient rare, presque étrange dans le dispositif de “Map” de Bertrand Lamarche, qui utilise le brouillard, comme source d’abondance sur une table noire.

Marie-Luce Nadal, nous présente sa passion de l’escrime, à travers un petit film d’essai, où l’eau entoure l’évènement de ce sport, qui n’est plus vu en salle, mais bien au milieu de la nature. Une vidéo qui fait penser, à ces joutes d’épées, comme si entre querelle et sport, on ne pouvait plus faire le distinguo. Un aquarium au nuage blanc trône dans l’espace d’exposition, rappelant que l’artiste est aussi une scientifique, aux expériences diverses. Dominique Peysson récolte la rosée du matin et nous sert une oeuvre délicate, presque discrète dans ce lieu Arlésien…Au fond, l’eau, l’humidité, l’abime des fonds marins, des rivières, le tout fait référence à la nature primaire, ce que l’on ne doit pas oublier, nous les humains !

Christophe Monchalin, explore nos sens, dans une réalité virtuelle très poétique…

Muted de Christophe Monchalin à Arles

“Muted” n’est pas tout à fait un film en 3D, le casque sur les yeux, nous rentrons dans un espace singulier, introverti, la musique électronique nous met en apnée et nous donne ce frisson des plongeurs de grands fonds. Le silence de cette jeune fille héroïne du film, abandonnée de tous, sans parents, orpheline d’un univers inexploré, où les équations mathématiques modifient les traits du dessin en 3D, comme si les veines de celle ci explosent en filigranes infinis. Christophe Monchalin façonne et conduit cette histoire avec notre rythme cardiaque, c’est beau, c’est envoûtant ! À voir à l’espace Van-Gogh jusqu’au 25 octobre, avec également, l’oeuvre de Jeanne Susplugas “I will sleep when I’m dead..”.

N’hésitez pas à explorer le site O.N pour connaître le programme http://www.on-arles.com

Eric Fontaine

Colosses Cie Louxor Thermes Arles
Marie-Luce Nadal à Arles

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