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La mode est aux adaptations de jeux vidéos en manga, et les éditions Kioon s’y sont déjà frottées avec une nouvelle version, manga/seinen, d’ « Assassin’s Creed », le célèbre MMO RPG, né en 2007 des cerveaux des designers et créateurs d’Ubisoft !
Nous allons donc parler de cette intégrale, dessinée et scénarisée par Kenzi OIWA (connu pour Tekken et l’histoire de Mishima) et Takashi YANO (connu pour la superbe série Goth)!
L’histoire :
Mer des Caraïbes, début du XVIII éme siècle : attaqué par les frégates de la marine anglaise, Edward Kenway, capitaine de piraterie, mène une bataille sans merci avec son équipage ! Alors qu’ils commencent à piller une des frégates contenant la réserve de poudre à canons, celui-ci est projeté au fond de l’eau après une énorme explosion !
Complétement sonné, il se laisse emporté par les vagues, sombrant peu à peu dans ses rêves : il se rappelle de la promesse qu’il a fait à sa femme : aller aux Antilles, faire fortune et revenir lui offrir la villa de ses rêves … il se rappelle de la dispute, du mal que celle-ci a à le laisser partir plus de deux ans, les remords… lorsqu’il touche tout à coup terre, et reprend doucement ses esprits !
Là, échouée sur la plage d’une île inconnue, la carcasse de la frégate gît. A bout de force mais bien décidé à s’en sortir, Edward Kenway repère un survivant qui lui permettra peut être de se refaire s’il parvient à trouver quelque chose d’intéressant sur le pauvre malheureux : voler c’est ce qu’il sait faire le mieux après tout … il s’approche, et esquive de justesse un coup fatal, avant que le naufragé, aussi mystérieux, que savamment « appareillé » ne meure ! Il trouve sur lui une lettre cachetée …
Fin de la simulation !!! En fait, tout ceci n’était que le game-play bien trop réel d’un jeu-vidéo, et Masato, le jeune étudiant sans histoire, qui se prête à l’expérience, se réveille branché à cette machine du diable, crée par la société « Absterego », nommée « l’Animus » ! Il fait part de ses sensations à l’équipe, et bizaremment, est invité à revenir pour continuer la fameuse expérience ! C’est alors que des sensations et des similitudes avec certains personnages du jeu, ainsi que l’insistance des « chercheurs » d’Absterego, vont éveiller en lui une somme de questions : quels sont les véritables « projets » et ambitions de cette société ?? Pourquoi Masato doit être LE cobaye, pourquoi lui et pas un autre étudiant ?? Qu’est il advenu de sa mère qui expérimentait également cet « Animus » ?? Que lui cache son père ?
Autant de questions qui ne resteront pas sans réponse grâce à cette intégrale !
Takashi Yano, reprend le scénario du jeu bien connu du même nom plus en détail et nous propose cette sorte de suite de « Assassin’s Creed : black flag» aux éditions Kioon, que l’on appréciera de part son rythme très prenant, et son histoire entre fiction et réalité. Ne vous attendez pas à une copie conforme du jeu si vous êtes un player aguérri et laissez vous être surpris par une « nouvelle version » !
Les illustrations de Kenzi Oiwa sont égales au travail qu’on lui connaît déjà, avec Goth, ses personnages sont toujours aussi charismatiques, les plans de batailles assez époustouflants, ainsi que les codes graphiques rappelant les séquences cinématiques du jeu !! L’intrigue est soutenue par les flashbacks entre l’histoire à démêler dans le monde réel parallèlement à l’histoire et la quête à effectuer lorsque Masato dépose cet « Animus » sur sa tête et se replonge dans le game-play !
« Assassin’s creed : Awakening » aux éditions Kioon, c’est une véritable plongée dans un monde sci-fi mais c’est aussi digne d’un bon thriller mélangé à tout un univers de piraterie médiévale et d’histoires de Templiers ! On se demande presque si les scénaristes d’Ubisoft ne se sont pas inspirés de la série de romans de George RR Martin pour « Assasin’s Creed » avec les fameux sans visage et cette confrérie d’assassins .
“Assassin’s Creed: Awakening”, l’intégrale, un parfait cadeau pour les lecteurs,en ces fêtes de Noël, que ce soit les gamers ou ceux qui ne connaissent pas encore !
Paru le 26 Novembre 2015
