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Ce dimanche matin du 20 août à Aurillac, un premier bilan peut être donné de ce 30ème bis festival : Plus de 620 compagnies de théâtre de rue ont investi la ville pour environ 85 000 festivaliers répartis sur les 4 jours de festivités (avec un pic le vendredi dans l’après-midi et soir). Le beau temps était au rendez-vous sauf samedi où la pluie s’est invitée en matinée et début d’après-midi…Si vendredi vers 18 h 30 les gendarmes ont envoyé des gaz lacrymogènes sur une trentaine de jeunes mélangés aux “punks à chiens”, la préfecture nous a communiqué un bilan plutôt positif sur les arrestations en baisse de délinquants, et du nombre de secours en nette diminution cette année !
Le 16 août, ma première soupe à l’oignon servie lors de la diffusion du film Les Ogres, m’a permis de faire connaissance avec ma voisine de séance Karine potière dans la région d’Hagetmau (c’est aussi ça le festival). Léa Fehner et l’Agit Théâtre ont réuni sur le parvis place Michel Crespin plus de 1500 personnes autour de l’écran géant !
Revenons sur le lancement du festival avec le déploiement d’une banderole géante demandant plus d’humanité à notre société avec ce “Non à la guerre” positionné par des comédiens faisant acte de leur participation au mouvement pour la paix des âmes face à une mairie complice de ce message politique. Didier quand à lui, il a décidé de combattre l’idiotie par le biais de son spectacle “Bois ta lettre” (Cie Creton’art), à l’aide de visuel il fait deviner les mots à trouver sur les tournures des phrases. Détourner le sens des mots pour mieux trouver la solution en communauté, voilà un programme complet qui a fait jouer les plus doués aux moins rapides, pas de compétition mais un sens artistique dans chaque énigme !
Autre rendez-vous avec “Kum Kum” qui jongle sur l’avenue Gambetta avec son diabolo et ses acrobaties qui rejoignent le soir venu le jeu de scène de la Compagnie Les Humains Gauches avec Kalash & Moumoute sur le cours Monthyon au son des “Bérurier Noir”. Dans un désordre manifeste, on reçoit du champagne des cacahouètes et surtout beaucoup d’humour en pleine gueule !
Les festivaliers sont nombreux à marcher pieds-nus dans la rue, certains sont des punks à chiens d’autres des Wesh-Wesh et des étudiants en pagaille même si pour cette 30ème édition, les familles sont venues nombreuses regarder des spectacles de clowns, un vrai régale pour les enfants qui adorent le théâtre de rue ! Vous trouverez un récapitulatif sur le site de www.aurillac.net
Eric Fontaine
