
Du 5 au 20 octobre, Avignon va vivre au rythme de son 25ème Festival d’Art Contemporain, baptisé aussi “Tohu-Bohu(s)”.
L’an dernier, le parcours de l’art à Avignon, a attiré plus de 10 000 visiteurs, un record. Cette année, c’est une présentation de 35 artistes choisis, parmi 370 dossiers…
Noé Sovage (artiste-écrivain) du comité de sélection, aime à dire “Les visiteurs seront dans un regard, porté vers l’un des thèmes principal, qui est le grand désordre originel !.”
10 lieux = 10 impressions différentes…
Le but est de promouvoir et soutenir la création contemporaine, dans une diversité pluridisciplinaires. La peinture, la sculpture et la photographie seront au programme, que l’on peut retrouver sur le lien de l’évènement http://www.parcoursdelart.com
Danaé Monseigny, Artiste Parisienne à la Chapelle du Miracle.

Son oeuvre s’inscrit dans un courant “intimiste” qui révèle une sensibilité particulière. On retrouve le thème principal de son travail dans “Vingt-cinq nids de plumes rouges”. Cette dernière sculpture issue de son catalogue 2019, positionne des perles d’argile et lin (12X26X12), positionnées dans une alcôve de la Chapelle du Miracle. Les plumes colorées arborent une masse légère, autour de tuteurs allongés et légèrement bombés.
L’artiste dans cette oeuvre, a voulu créer une atmosphère, où la figure “protéiforme” évoque la sorcellerie…On peut y voir également, des objets utilisés dans les initiations incantatoires, où les appels aux divinités, doivent révéler la force de nos pensées. L’acte secret de ce passage aux astres, est précisé par le travail de Danaé, qui investit l’espace dans ce lieu singulier.
Ségolène Perrot au Cloître Saint-Louis…
Autre sensibilité, avec “L’injonction des couleurs résidence 3;15″…On prendra plaisir pour une déambulation autour des oeuvres de Ségolène. Ici, c’est la couleur qui domine, on y distingue une polychromie. Pour cette artiste diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d’Art Olivier de Serres à Paris, et de l’École des Beaux-arts de Versailles ce qui compte, c’est la perception rétinienne de son travail. Dans ces formes rectilignes, on a tout de suite une impression de voyager dans un espace clé. Un “drapage” coloré, dans des tissus au préalable teint, forme un tout, une oeuvre profondément singulière.
À noter, qu’une série de performances est programmée, durant toute la période du Festival, pour connaître les évènements et rentrer en contact avec les organisateurs : Permanence téléphonique au 04 90 89 89 88.
Eric Fontaine




