“Blood Orange”, le thriller complètement déroutant … !

Paru aux éditions Robert Laffont, dans la collection “La Bête Noire”, Blood Orange est le premier roman d’Harriet Tyce, ancienne avocate pénaliste à Londres. Et ce roman, vous allez forcément l’adorer ! 

Alison Wood est une brillante avocate pénaliste en plein essor mais qui a un défaut : elle a tendance un peu trop à trainer dans les bars (et passer beaucoup trop de temps au travail). Elle est mariée à Carl, mari aimant et attentionné et ont ensemble une petite fille Mathilda (alias Tilly). Las de situation maritale sans grand intérêt (Carl est toujours dans la réprimande la concernant et lui reproche sans arrêt sa nullité à être une mère), elle préfère fuir ses responsabilités conjugales en  entretenant une liaison toxique et obsessionnelle avec son collègue Patrick.  

Patrick Saunders, son amant et directeur du cabinet dans lequel est exerce, lui confie alors sa première affaire de meurtre. Affaire qu’elle attendait avec impatience. Sa cliente Madeleine Smith est accusée du meurtre de son mari qui la violentait.  Alison alors se consacre à son affaire tout en essayant de repousser Patrick et améliorer la situation avec son mari. Mais rien ne se passe comme prévu. L’affaire Smith finit par faire écho à la vie d’Alison. En parallèle Alison est victime de harcèlement par SMS, un mystérieux inconnu tente de l’intimider … Et si Alison, au final, était elle même en danger ? 

Tout d’abord, même si c’est un premier roman, il est écrit avec brio. On sent que l’auteur s’est néanmoins inspirée de sa propre vie personnelle (pour le côté avocat pénaliste) pour donner de la crédibilité à son personnage. Elle réussit alors à nous dresser un parfait portrait du métier d’avocat pénaliste, toujours à défendre des affaires sordides. On se retrouve alors complètement immergé dans le Londres des avocats. On comprend aussi qu’Alison veuille évacuer toute cette frustration quotidienne dans les bars avec ses collègues plutôt que de ramener du sale boulot – et accessoirement une sale humeur – chez elle.  

Harriet Tyce sait nous mener véritablement par le bout du nez. Elle nous amène là où elle a envie, et le pire c’est qu’on la suit ! Ce n’est qu’à la fin qu’on se dit qu’on avait tout faux depuis le début ! Quelqu’un cherche à se venger d’Alison et il se peut que la menace vienne de plus près … 

On ne peut que se passionner pour ce roman qui nous déroute agréablement. On enchaine alors les chapitres comme on enchainerait des cuillères dans un pot de glace à la vanille. Délicieux à souhait. 

A propos Jennifer Monnot

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