Une mauvaise blague a été faite à plusieurs commissariats de la police de Paris le 22 décembre dernier réclamant les fiches STIC (système de traitement des crimes, délits et infractions constatés, allant du défaut de permis de conduire aux décisions de justice). Différents agents de police ont dévoilé par téléphone à l’usurpateur “inspecteur Woody” les antécédents judiciaires (casier judiciaire) des artistes de tels que La Fouine, Morsay, Booba, Rhoff, entre autres. Le parquet de Paris a ouvert plusieurs enquêtes ainsi que l’IGPN. La Préfecture de Police rappelant que “les données des fichiers comme le STIC ne sont pas communicables”.
Ce fait met en lumière une fois de plus les nombreuses irrégularités des services de police déjà dénoncées par un rapport de la CNIL en 2009 concernant ce fichier qui concerne plusieurs millions de personnes en France et pourrait être remplacé par un ficier plus “sécurisé”.
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