Casterman offre une deuxième vie à : Alix Sénator, « Les aigles de sang ».

Lorsque Valérie Mangin et Denis Bajram arrivent avec l’idée d’un Alix, de plus de 50 ans devenu sénateur et père, à leur éditeur, c’est un gros pari car ils sont rares les auteurs qui ont fait vieillir un héros de série. Valérie Mangin et Thierry démarent et  signent donc ce premier volet d’Alix Sénator qui redonne vie au héros gallo-romain de Jacques Martin, valeur sûre du 9^ème art.

Nous sommes en l’an 12 avant J.-C., à Rome, Alix a plus de 50 ans, il est sénateur et père de Titus, il élève également Khephren, fils d’Enak, son ami disparu. Auguste succède à Jules César, mais une tragédie arrive, Agrippa, son meilleur serviteur et ami, meurt dans d’étranges circonstances, et on apprend bientôt qu’une autre personne serait morte dans les même conditions. Auguste demande donc à notre sénateur Alix d’enquêter très discrètement sur ces faits et d’en élucider les causes. C’est avec l’aide de ses deux fils, qu’il va se mettre sur la piste d’un dresseur d’aigles égyptien.

Nous voilà donc embarquer dans un roman policier, péplum bien mené, très prenant. On est tout de suite pris dans l’intrigue, Alix en tant que sénateur, beaucoup plus mûr et posé convainc, quant aux dessins Alix en garde ses principaux traits, on le reconnaît, les détails sont soignés et détaillés. Ce premier tome d’Alix Sénator est paru ce 12 septembre, il mérite d’être lu et vu et l’on attend même le prochain chapitre « Le dernier pharaon ».