“Cinquante nuances plus sombres” et son érotisme !

Après 3 semaines dans les premières places du “Box Office” se film interdit aux – de 12 ans va atteindre les 3 millions de spectateurs ! Pour ses producteurs il a rapporté plus de 570 millions de dollars en recettes…Nous allons vous révéler les secrets glamour d’une histoire coquine et assez troublante, en autre par ses pratiques “sadomasochistes”. Ce décryptage peut choquer nos jeunes lecteurs, par avance nous préférons vous avertir.

Les Boules de Geisha sont les premiers éléments détectés dans ce film. De tailles variables, elles sont en général d’un diamètre compris entre 2 et 3,5 cm. La production a privilégié des boules en argent, on voit Dakota Johnson (Anastasia Steele) qui va devoir se soumettre à une pratique classique chez les couples échangistes : Placer la boule dans la première partie du vagin. D’où vient cette initiation érotique ? Notre enquête s’est portée vers une philosophie chinoise du “Tao” qui symbolise la rondeur, le cercle, l’anneau par la “Mère du Monde”. Prendre le chemin ou la voie de l’amour c’est tout le programme de “Cinquante nuances plus sombres”, la sexualité met en jeu deux partenaires sur un même plan. Le QI, cette énergie de la vie qui présente l’homme à l’image du ciel (Yang) alors que la femme est tournée vers la terre, pose l’enjeu imposée à une partenaire dans la soumission sensuelle voir sexuelle.

Pour les Fans de cette saga en trois volets, c’est bien la Britannique E.L James qui dans son premier ouvrage “Cinquante nuances de Grey“ évoque une littérature basée sur une romance érotique, l’homme d’affaires Christian Grey  le héros du livre, est musclé, dominant, entreprenant, tandis que Anastasia est fragile un brin farouche mais elle succombe assez bien face à la plastique de rêve du business man. Alors pourquoi imposer au personnage féminin de poser dans son vagin la boule de Geisha ? Pour quelle raison le film comme le livre dévoile cette pratique lors d’un repas familial ? C’est plus un détournement de l’objet utilisé par les libertins, les boules de Geisha sont conçus à des fins de rééducation périnéale, permettre au périmée de reprendre une fonction tonique. Dans la scène de “Cinquante nuances plus sombres” le but est la transgression de la maternité face aux parents, à la transmission de la vie dans l’arbre généalogique, ici on frôle l’indécence.

La barre d’écartement des chevilles…“Cinquante nuances plus sombres” pose la scène d’une contrainte érotique en évoquant l’une des positions du “Kamasutra”. L’orgasme féminin est ici stimulé par une pratique SM, baptisé “Pilori de contrainte”.James Foley le réalisateur filme les ustensiles en élaborant des plans serrés sur les personnages préparant “La Levrette” à quatre pattes sur le lit, l’amant à genoux derrière instaure sa présence, les chevilles nues ou équipées en talons hauts offrent une excitation surtout pour les clitoridiennes. Dans les milieux échangistes on évoque “cette pratique dans des draps de soie et après une soirée champagne, la position peut être douloureuse pour la compagne si cette dernière n’a jamais pratiqué” me dit on lors de mes interrogations sur la position érotique.

D’autres objets apparaissent dans le film : Des menottes, une pince à tétons, un masque “loup”…Le bandage fait aussi partie de l’artifice SM débutant. Dans les cercles érotiques le “Gagball” (boule bailleur) offre aux fétichistes un objet qui peut s’emporter partout, que l’on soit en sortie de restaurant où en voiture, la compagne aura les yeux cachés par un fouloir, une pratique qui convient très bien sur l’homme également. L’imaginaire sera développé car le noir stimule et crée une atmosphère troublante dans un couple, l’un ou l’autre se toucheront et s’apprivoiseront par leur instinct.

Les talons aiguilles…Dans l’imaginaire masculin, les escarpins sont tout un symbole ! Souvenez-vous de Carrie Bradshaw courant après ses taxis New Yorkais sur des talons de douze. Dans “Cinquante nuances plus sombres” c’est plus complexe à décrire. Il faut se plonger dans les écrits de Samir Hammal enseignant à Sciences Po qui évoque l’intronisation des talons féminins “L’escarpin fait référence aux actrices de la pornographie, il devient la chaussure de la Vamp, qui peut aussi travestir l’homme en femme”. Monsieur Grey conserve d’ailleurs sur lui-même les traces d’un rouge à lèvre sous sa chemise, le spectateur devient complice de l’action fantasme lors de la descente de la petite culotte sur les escarpins Jimmy Choo d’Anastasia Steele http://www.spotern.com .

Bien sûr l’attirail féminin se complète par de la lingerie fine, des “Louboutin” représentant la féminité bourgeoise et osée, quoi de mieux que le rouge “Pigalle” sur le vernis des escarpins de Christian Louboutin pour établir la montée de la sensualité dans “Cinquante nuances plus sombres”. Chez les Libertins la nouvelle tendance : Ne pas porter de culotte ! Une pratique qui nous rappelle la chute de cheval de Madame de la Fayette qui fera bien rire Louis XIV ! Par sa nudité apparente sous sa robe, la courtisane du Roi acquit ce jour là ses lettres de noblesse. Maintenant il existe un grand nombre de rendez-vous coquins en France le week-end pour promouvoir ces pratiques exhibitionnistes vues dans le film de James Foley http://www.yeslibertin.com. Le duo Taylor Swift et Zayn Malik complète bien la partie musicale qui joue un rôle dans l’érotisme de certaines scènes.

Eric Fontaine

https://youtu.be/b9cVvjWqncE