Originaire des Yvelines, Claire Pruvot suit les pas d’un papa et d’un oncle passionnés de croisière sur les rivages normands depuis Courseulles-sur-Mer dès le premier âge.
La compétition, elle, ne vient que plus tard, vers l’âge de 15 ans avec l’Aphrodite 101 familial. Elle ne sort donc pas de la filière classique : « Formée par mon père, j’ai eu un apprentissage assez rude à la manoeuvre. Il n’était pas réellement patient. Mais avec ma cousine, nous étions motivées pour continuer. C’est à cette époque que j’ai rencontré d’autres jeunes du club qui préparaient le championnat de France Espoirs en First Class8, » précise-t-elle. Les études se déroulent brillamment entre Cergy-Pontoise, Montpellier et Caen avec à la clef, un DESS en Sciences économiques. Le temps libre étant essentiellement consacré à la pratique de la voile : « Nous avons continué grâce à Benoît Charon qui organisait des regroupements jeunes au centre régional de Granville. Nous avons navigué en Figaro et sur le Tour de France entre autres. Et puis j’ai découvert le match racing à la fin des années 90. C’est à cette époque-là que j’ai rencontré Claire et Élodie, comme adversaires. J’étais dans l’équipe de Christine Briand comme numéro 1. »
Depuis 2007 avec la Mermaid Sailing Team, et donc avec deux titres de championne du monde, Claire attend impatiemment le grand rendez-vous de 2012 : « Cela fait un moment que nous sommes ensemble avec un vrai lien d’amitié et les Jeux sont la pierre qui manque à l’édifice. Avec l’envie d’aller très loin. Nous avons toujours fonctionné comme cela. Sans jamais faire de la figuration. Nous avons confiance dans les paliers que nous avons à franchir. Nous sommes focalisées sur plein de petits objectifs. » Pour façonner la cohésion de l’équipage. « Ce bateau étant physique et comme nous sommes trois, cela demande de la souplesse, de l’agilité et surtout de l’organisation en assimilant rapidement ce qu’il se passe autour de nous et en écoutant les autres. Nous travaillons beaucoup cette fluidité, » ajoute l’optimiste de nature.
Vivre entièrement de la pratique de la voile n’est pas pour l’instant véritablement possible malgré ses souhaits : « Je suis à 100% voile avec aussi un projet Tour de France avec la Région Manche Basse- Normandie. Mais avec en tête de trouver un travail en temps aménagé pour continuer à avoir un oeil sur une autre activité. Globalement, notre série demande un investissement tout aussi important que bien des sports. Le fait que nous ayons moins d’images, de retombées, nous amène des contraintes vraiment importantes pour notre vie à côté. Mais cela nous met moins de pression aussi. Il faut faire évoluer les mentalités lentement. C’est à nous de communiquer pour faire venir les médias. »
Célibataire, Claire Pruvot aime se retrouver chez sa grand-mère où elle s’adonne à son hobby, l’activité manuelle. Elle y confectionne des lampes en matériaux de récupération en bois et métal. Une passion pour se poser avant les grands événements où la lumière sera certainement sur elle.
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