Comprendre le vaccin de l’ARN Messager pour lutter contre le Covid-19

L'ARM M le vaccin du futur
Une nouvelle forme de lutte, contre le Covid-19

Comprendre le vaccin de l’ARM M, pour lutter contre le Covid-19, c’est admettre que la solution est entre les mains des laboratoires, malgré la méfiance de nos concitoyens, l’année 2021 sera l’amorce, d’un temps nouveau, dans la résolution des vaccins thérapeutiques.

Le coronavirus dans les mains des laboratoires…

Au mois de novembre de cette année, les laboratoires Pfizer/BioNTech et Moderna ont été les premiers à annoncer les résultats préliminaires d’efficacité de leur candidat vaccin contre la Covid-19, apportant une lueur d’espoir un an après le début de la pandémie. Les laboratoires du monde entier, ont été étonné de la rapidité d’exécution, de la mise en place de ces premières phases de lutte, contre le Covid-19.

Les résultats intermédiaires de l’essai de phase III mis en place par Pfizer/BioNTech ont depuis été publiés dans une revue scientifique relue par les pairs, le New England Journal of Medicine, ce qui donne un certain crédit, au sérieux de ces laboratoires.

Le vaccin pour lutter contre la pandémie

Toutefois, la technologie sur laquelle reposent ces nouveaux vaccins, dits « vaccins à acides nucléides », suscite de nombreuses questions et des craintes au sein de la population. Sur quoi se fonde cette technique ? Comment expliquer la rapidité de développement de ces vaccins ? Quels sont leurs avantages et leurs limites ? Nos compatriotes sont sceptiques, ils veulent des garanties, sur les risques concernant des effets secondaires, quels sont-ils ?

Comment l’ARN messager utilise la machinerie cellulaire ?

On a très peu d’information sur la mise en place de l’organisation du vaccin, dans les hôpitaux, pourtant l’Europe vient de donner un premier point positif, sur la mise en place des vaccins, qui devrait permettre à des milliers d’Européens d’être protégés, par l’ARN messager, et cela dès les premiers jours de l’année 2021, voir d’ici la fin d’année 2020…

Nous avons interrogé un technicien de laboratoire médical, qui travaille au CHU de Nîmes, celui-ci a déjà un plan d’organisation sommaire, l’hôpital se prépare, à une opération de vaccination hors-norme !.

“C’est déjà le principe de fonctionnement d’une technologie inédite pour un vaccin”, nous explique le laborantin qui commente : “L’ARN messager est encapsulé, dans des nanoparticules lipidiques pour le protéger, et faciliter son entrée dans les cellules (voir schéma)”.

Une réponse thérapeutique qui agit comme un code !

Le vaccin uniquement par injection

L’ARN agit comme un code qui demande à la cellule de produire une protéine d’intérêt. Pour le fameux vaccin, il s’agit d’un morceau de la protéine “S”, présente à la surface du coronavirus, qui va déclencher une réponse immunitaire. On ne va pas rentrer dans les détails, mais si l’ARN messager, est encapsulé dans des nanoparticules lipidiques pour le protéger, et faciliter son entrée dans les cellules, le vaccin sera actif en cas d’attaque du coronavirus.

Mutation génétique, un risque qui d’après les scientifiques n’existe pas !

“Un « leurre » pour le système immunitaire”, d’après l’INSERM
Le principe des vaccins à acides nucléiques (vaccins à ARN ou à ADN) est un peu différent de celui que l’on utilise en autre pour la grippe. L’idée de base est bien également de confronter le système immunitaire à un « leurre » pour le pousser à développer des anticorps contre le virus, le corps va créer des défenses “naturelles”.

“Néanmoins, dans le cas de ces nouveaux vaccins, il s’agit de faire produire les fragments d’agents infectieux directement par les cellules de l’individu vacciné. Pour cela, ce n’est pas le virus dans sa forme atténuée qui est injecté mais seulement des molécules d’ADN ou d’ARN codant pour des protéines de l’agent pathogène”, expliquent les généticiens de l’INSERM.

Les cellules de la personne vaccinée localisées au niveau du site d’injection (principalement les cellules musculaires et les cellules du système immunitaire) sont alors en mesure de fabriquer elles-mêmes lesdites protéines “S”, choisies en amont pour leur capacité à déclencher une réponse immunitaire significative et en protection de l’attaque du Covid-19.

Le candidat vaccin de Pfizer/BioNTech comme celui de Moderna sont des vaccins à ARN. Ils reposent sur l’injection d’un ARN messager codant pour la protéine Spike présente à la surface du coronavirus SARS-CoV-2. Cette protéine constitue la « clé » permettant au virus de s’accrocher aux cellules puis d’y pénétrer et de les infecter. Ce choix d’un vaccin à ARN plutôt que d’un vaccin à ADN a été fait pour que la protéine Spike puisse être produite directement dans le cytoplasme des cellules de la personne vaccinée appelées “dendritique”. Sans passer par le noyau, la solution a été trouvée, voilà pour les explications techniques. Donc pas de risque de croire à une modification de son métabolisme, avec un génome modifié.

Pour mieux comprendre le vaccin, un site explique en détail le fonctionnement http://www.mesvaccins.net

Eric Fontaine

 

 

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