Traduit par Adelaïde Pralon, le dernier roman de Xiaolong Qiu est un nouveau succès pour son auteur. Les amateurs d’histoires policières, teintées de commentaires sur la Chine actuelle, seront ravis de se plonger dans ce délicieux « cyber china ». Le 8e ouvrage de l’écrivain ne déçoit pas, ni pour la qualité de son histoire, ni pour son écriture toujours irréprochable.
L’histoire
Flanqué d’une jeune journaliste, Lianping, l’inspecteur Chen est chargé d’une enquête relative au décès d’un responsable municipal de la ville de Shanghai. Cette mort semble liée à la chasse à la corruption dans cette cité et à une photo compromettante de la victime sur le web. S’agit-il d’un suicide ou d’un crime ? Suivie avec inquiétude par certains dignitaires du régime, l’enquête s’annonce difficile …
Ce que j’en pense
Surfant sur le thème de la liberté, l’auteur nous offre là un 8e roman prenant et bien écrit. Mêlant adroitement histoire policière et critique de la Chine actuelle, Qiu nous livre une œuvre originale, dénonçant habilement les défauts d’un système à bout de souffle. Le lecteur notera le style élégant de l’ouvrage et certaines références amusantes à la cuisine et à la poésie asiatique. Un polar distingué à recommander …