Dick Rivers était au Hard Rock Café de Nice

Pour sa tournée, Dick Rivers avait prévu une date à Nice. Une soirée à la saveur particulière puisqu’elle marque le retour du chanteur dans sa ville natale, après de longues années d’absence.

La veille de son concert au théâtre Lino Ventura, il était l’invité du Hard Rock Café. A presque vingt heures, il a fait une arrivée très remarquée sur la Promenade des Anglais dans une voiture américaine noire de collection, annoncée par les sirènes de quatre Harleys.  De très nombreux fans l’attendaient, prêts à se faire photographier avec lui et à lui demander des signatures.

Désormais Dick Rivers « fait partie » du Hard Rock Café. Comme d’autres rock stars l’ont fait avant lui, il a donné à l’établissement niçois une pièce lui appartenant. Il a ainsi choisi un ceinturon en cuir « fait spécialement pour lui et qu’il a souvent porté sur scène ». Il y a plusieurs années, , il avait choisi de remettre au Hard Rock Café de Paris un costume qu’il portait sur la pochette de l’un de ses albums.

Après la séance de dédicaces, nous avons pu le rencontrer et discuter avec lui…de Nice évidemment.

Il vit désormais à Paris et il admet ne pas venir souvent dans sa ville natale. Certes, son tour de chant est le même quelle que soit la ville, mais cette date à Nice sera empreinte d’une émotion particulière. Il en est sûr. Pour autant, Dick Rivers n’est pas un nostalgique. La ville de Nice qu’il a connue enfant est très différente maintenant. Il se souvient qu’il rentrait de l’école en passant par le boulevard Risso et qu’il voyait « les femmes lavant leur linge le matin dans le Paillon ». Une autre époque. Ses lieux marquants ? « La boîte à musique et ses juke boxes sur l’avenue de la Victoire (désormais l’avenue Jean Médecin) » où il se rendait avec ses copains.

Adolescent, c’était l’Amérique qui le fascinait. A Nice, il allait au cinéma Edouard VII. Il avait l’habitude d’y voir des films américains tout en mangeant des pop corns, des hot dogs ou des cheesecakes.  Il se rendait souvent aussi avec ses parents à Villefranche, pour voir la flotte américaine. Les marins lui donnaient des chewing-gums, des cigarettes. Avec eux, il découvre le rock et Elvis Presley. Il reconnaît que son adolescence a été « bercée par l’Amérique et sa culture ». Le jour de ses quinze ans, il sort son premier album, aux tonalités rock évidemment.

S’il est loin de Nice et de sa région, il est toujours très attaché aux spécialités culinaires de sa ville natale. Sa femme lui fait la daube et les farcis mais il va profiter de son passage à Nice pour aller manger la traditionnelle socca et se faire livrer des raviolis avant son concert, qu’il emportera à Paris !

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