EurHollande

Alors que six journalistes ont interrogés le président François Hollande, que diriez-vous de décrypter cette interview noire et déprimante ? Ah, on m’avertit que c’était tout ce qu’il y a de plus sérieux et de plus optimiste. Pourtant, on voyant la photo d’illustration du journal Le Monde, j’avais eu l’impression de voir une personne en pleine dépression…commençons !

“Sur la sortie de la crise de la zone euro, nous en sommes près, tout près. »

On sent tout de suite le déconneur, vous savez, celui de fin de soirée, complètement largué sur le déroulement de la soirée, et qui lance à l’assemblée : «L’ambiance, trop fort ! Et les mariés, trop beaux». Sauf que c’était lors d’une cérémonie d’enterrement …

« Aujourd’hui, ce qui nous menace, c’est autant la récession que les déficits ! »

Pourquoi faire croire à la croissance dans ce cas ? Nous sommes à 0% de croissance, une croissance nulle. La prochaine étape c’est la récession. Les déficits ? On ne les diminue pas en menant une politique drastique : augmentation des impôts (trop d’impôts, tue l’impôt), réduction des investissements, …

« Le pire – c’est-à-dire la crainte d’un éclatement de la zone euro –, oui, il est passé. Mais le meilleur n’est pas encore là. A nous de le construire. »

Merci pour l’optimisme, mais c’est un peu trop indigeste. Le pire, c’est de nous faire croire que l’on peut encore et encore appliquer les mêmes recettes qui nous on rendus malades. Si l’Union Européenne a reçu le prix Nobel de la paix, au pays de l’EurHollande, le chef cuisinier à perdu une étoile au guide Michelin…