Fermeture de Mega Upload par le FBI

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La nouvelle s’est répandue dans le monde entier comme une traînée de poudre à amorçage rapide : le 13ème site le plus visité d’internet est devenu, en un coup de baguette magique, fermé comme l’antre de l’ennemi public n°1 par les services fédéraux américains. Est-ce la fin pour MegaUpload ?

Au lendemain du blackout contre les lois SOPA et PIPA, le FBI a ordonné la fermeture de Mega Upload, site d’hébergement et de partage de fichiers en ligne le plus utilisé du web, pour avoir causé la perte de plus 500 millions de dollars aux entreprises ayant-droit (c’est-à-dire principalement les majors de l’industrie de la culture, de l’audiovisuel, ainsi que les éditeurs de logiciels). Une somme colossale rendue possible grâce à un service rendu depuis mars 2005 et 50 millions d’utilisateurs quotidiens, cumulant une quantité plus belle, et plus impressionnante, de millions, de milliards de téra-octets envoyés et téléchargés en presque sept années de service.

Ne nous leurrons pas non-plus, Mega Upload n’a jamais fait dans la dentelle question légalité, au contraire, l’entreprise fondée par un ancien hacker allemand ne s’est jamais privée de faire quelques pieds de nez à l’industrie de la culture, notamment par le biais d’une récente campagne publicitaire où interviennent des artistes connus, volontaires (ayant signé un contrat avec MU), laquelle ayant fait polémique notamment avec le retournement de chemise de Will-i-am.

MegaUpload, qui est basé en tant que Megaupload Ltd à Hong-Kong, s’est vu fermer son site hébergé dans l’état de Virginie, d’où a émané une plainte. Si les majors de l’industrie de la culture ont été les plus virulents, les éditeurs de logiciels, alliés sous le sigle de la BSA (Business Software Alliance, groupe d’éditeurs de logiciels comme Adobe, Microsoft, Apple, unis dans le but de contrer le piratage de leurs logiciels), n’y ont pas été non-plus pour rien.

Pourtant Mega Upload n’est pas le seul site dans ce cas là. En effet la liste noire des sites de partage de données illégaux est longue, très longue, et commence notamment par The  Pirate Bay, ou même Wikileaks. Là où The Pirate Bay est décentralisé, ce qui lui laisse toujours une chance de s’en sortir et de renaître de ces cendres (comme lorsqu’un utilisateur propose de télécharger l’intégralité de la base de données de TPB sous un fichier de 21Go, au cas où), chose qui aurait pu se passer à la suite d’un procès contre le site suèdois, MegaUpload est complètement centralisé. Enfin, ces deux là n’ont rien à envier à Wikileaks,  dont le fondateur charismatique, Julian Assange, a été retenu coupable pour des affaires de crimes qu’il n’a pas commis, dans le but de tenter de mettre fin à son site. Toutes les tentatives de fermeture de Wikileaks se sont soldées par des échecs.

Un procès a donc été lancé contre Mega Upload, son créateur, ainsi que certains de leurs collaborateurs, et sauf gain de cause dans ce procès ou geste de la communauté mondiale, Mega Upload fera partie de la liste des victimes collatérales des lois interneticides. C’est la fin de MU.

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