Élu président avec 51,62 % des voix, le 6 mai, François hollande le socialiste entre dans l’histoire de la Vème République.
Plusieurs cercles, issus de milieux différents, entourent François Hollande. Dans ses amis et proches catholiques on croise : Jean-Pierre Mignard et Jean-Pierre Jouyet, actuel président de l’Autorité des marchés financiers, tous deux catholiques pratiquants, mais aussi l’avocat fiscaliste Dominique Villemot. Bernard Poignant, actuel maire de Quimper, élevé chez les sœurs de Kermaria et chez les orphelins apprentis d’Auteuil, Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne et ancien secrétaire général de la Jeunesse étudiante chrétienne ou Roland Ries, le sénateur-maire de Strasbourg.
Sa mère, catholique, a beaucoup compté pour lui mais, en décembre dernier, il confiait à La Vie : « Je n’ai aucune pratique religieuse mais je respecte toutes les confessions. La mienne est de ne pas en avoir. »
Pudique, il n’évoque jamais les sentiments qui le traversent. « Il peut apparaître expansif, mais en fait, il parle peu de lui », confirme Dominique Villemot.
Pour Jean-Pierre Jouyet : « François Hollande est un humaniste. Il n’est pas fermé à la spiritualité : il a toujours cherché à donner du sens à la vie…/… Il sait très bien qu’on ne peut pas faire abstraction du catholicisme dans notre pays. »
Pour Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg, François Hollande est tout sauf un matérialiste à base marxiste. « C’est un humaniste spiritualiste, social-démocrate et réformiste, définit-il. Il cultive une approche spirituelle des réalités humaines.