Le chanteur, né à Alexandrie de parents grecs, est mort jeudi matin à Nice. Georges Moustaki avait fêté ses 79 ans le 3 mai dernier.
Il avait quitté la scène il y a quatre ans, le 8 janvier 2009 à Barcelone, quand sur la scène du Palais de la musique il avait été obligé de renoncer à aller au bout de son concert en raison d’une maladie des bronches incurable.
Le parolier de Milord (1958), naguère chanté par Edith Piaf, dont il a été l’amant, avait confié en 2011 dans une interview à La Croix “être devenu plus sensible aux témoignages qui me réchauffent le cœur (…) Ces marques d’humanité m’ont permis de conserver l’envie de me battre. J’ai eu une vie passionnante. Je voudrais qu’elle le reste jusqu’au bout”.
Il s’est installé à Paris en 1951 et y a fait une rencontre déterminante, celle de Georges Brassens qui l’a intronisé dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés. C’est en son hommage qu’il a adopté le prénom Georges. Il a écrit quelque trois cents chansons pour les plus grands interprètes, Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani, avant de les chanter lui-même avec succès.
Plusieurs autres de ses chansons sont devenues des classiques, comme celles interprétées en 1966 par Reggiani , Sarah, Ma liberté, Ma solitude, Votre fille a vingt ans, mais aussi La Dame Brune (Barbara, 1968), ou encore Joseph, LaMarche de Sacco et Vanzetti.
Sources AFP/et Lemonde.fr