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Le Giro d’Italia 2018 s’élancera ce vendredi 4 mai pour 21 étapes qui devraient offrir une belle bataille.
A l’occasion du 101ème Tour d’Italie, ce sera la première fois, qu’un Grand Tour s’élancera hors de l’Europe, avec un départ prévu en Israël.
En commençant un vendredi comme en 2014, 2016 et 2017, les organisateurs ont prévu un jour de repos permettant le transfert en Italie. Avec un parcours long de 3 562,9 km et seulement deux contre-la-montre individuels (9.7 kilomètres et 34.2 kilomètres), et aucun contre-la-montre par équipes, la course pourrait profiter aux attaquants.
Cette année, Christopher Froome, quadruple vainqueur du Tour, a décidé de s’aligner au départ du Tour d’Italie avec l’ambition de le gagner. Contrarié depuis le début d’année par des soupçons de dopage suite à une concentration “anormale” de salbutamol lors d’un contrôle antidopage sur le dernier Tour d’Espagne, le leader de l’équipe SKY est toujours dans l’attente d’une décision du tribunal antidopage de l’Union Cycliste Internationale (UCI). Suscitant la controverse depuis le début de l’affaire, le britannique a certainement aussi l’ambition de corriger une image qui risque de lui jouer des tours, lors de la Grande Boucle en juillet prochain, s’il n’est pas condamner
Pour remporter son premier Giro, Christopher Froome devra batailler fort car les leaders ne manquent pas à l’appel, du 101ème Tour d’Italie, même si on peut déjà regretter l’absence de l’italien Vincenzo Nibali, vainqueur du Giro en 2013 et 2016, qui a préféré se réserver pour le Tour, dont il avait l’impasse l’an dernier pour se consacrer au Giro et à la Vuelta avec une certaine réussite, puisqu’il s’était adjugé respectivement, une 3ème et une 2ème place.
Tom Dumoulin (Tean Sunweb), le vainqueur sortant, Miguel Angel Lopez (Astana), Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Esteban Chaves (Mitchelton-Scott), Louis Meintjes (Dimension Data), Fabio Aru (UAE Team Emirates), ou encore Simon Yates (Mitchelton-Scott) et Bob Jungels (Quick-Step Floors), récent vainqueur de Liège Bastogne Liège et 8ème du Giro l’an dernier, seront les principaux adversaires du leader de la SKY. D’autres coureurs peuvent prétendre à un Top 10 à Rome, le 27 mai prochain, à l’image du français, Alexandre Geniez (AG2R La Mondiale), 13ème du Giro en 2014 et 9ème en 2015, ou encore des italiens, David Formolo (Bohra-Hansgrohe), 10ème du Giro en 2017, et Domenico Pozzovivo (Bahrain-Merida), 6ème l’an dernier. Il sera également intéressant de voir le niveau du colombien Carlos Betancur, leader de la Movistar, décevant depuis sa victoire sur Paris-Nice en 2014, qui compte toute de même une 5ème place sur le Giro en 2013 et qui a terminé le Tour de France 2017, à la 18ème place.
