Guys and Dolls : Un classique de l’âge d’or de Broadway s’installe à Marigny !

Après un succès phénoménal à Broadway lors de sa création en 1950   (1200 représentations, cinq Tony Awards en 1951) et son adaptation au cinéma en 1955 par Joseph L. Mankiewicz,  Guys and Dolls est depuis le 15 mars pour la première fois à l’affiche à Paris avec 120 représentations exceptionnelles.  

Guys and Dolls

Dans cette création moderne et joyeuse produite par Jean Luc Chopin pour le Théâtre Marigny, deux univers se confrontent. D’un côté celui des truands et joueurs de courses new-yorkais et de l’autre les missionnaires évangélistes de Save-a-Soul, l’équivalent de l’Armée du Salut chez nous. On y découvre un patron de tripot, Nathan Detroit qui mets Sky Masterson-un parieur émérite- au défi de séduire Sarah Brown l’une des jeunes filles de l’orchestre de la mission pour l’emmener dîner à La Havane. Un pari à priori ingagnable ou… imperdable. De quiproquo en malentendus, tout vire à la catastrophe dans une succession d’imbroglios plus drôles les uns que les autres. Il faut dire que l’intrigue écrite et mise en musique par Frank Loesser est plutôt maligne  L’histoire de ces gangsters-sorte de brebis égarées- remis dans le droit chemin par la jeune missionnaire, maintient la tension de bout en bout. La mise en scène nerveuse et le montage serré vont aussi dans ce sens.

C’est joué avec une telle précision et un tel sens de l’autodérision, on ne peut qu’en rire aux éclats. Les dialogues sont savoureux et fusent à la vitesse de la lumière. Les vingt-quatre comédiens, chanteurs et danseurs tous plus fascinants les uns que les autres excellent dans des chorégraphies réglées au millimètre, le tout rythmé par le swing jazz des années 30. La partition musicale entrecoupée de sublimes chansons d’amour est servie ici par des pointures du genre : Ria Jones (Miss Adelaide) qui joue à merveille de sa voix suraiguë façon Betty Boop, Matthew Goodgame (Sky Masterson)  Clare Halse (Sarah Brown), et Christopher Howell (Nathan Detroit). On vous le dis et vous le redis : la distribution est une petite merveille, les comédiens n’hésitant pas à en faire des tonnes, quitte à entrer parfois dans le registre du sur-jeu et du burlesque. On adore. 

 

Jean-Christophe Mary

Le spectacle est présenté en anglais surtitré. Durée 2h50 avec entracte

Jusqu’au 27 juillet

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