Jean-Philippe Charbonnier photographe, exposition à Montpellier

Jean-Philippe Charbonnier au Pavillon Populaire

À Montpellier, Jean-Philippe Charbonnier “Raconter l’autre et ailleurs” (1944-1983), est exposé au Pavillon Populaire, jusqu’au 30 août, c’est libre d’accès. Le lieu est ouvert de 11 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h, du mardi au dimanche…

L’école humaniste à Paris, et Jean-Philippe Charbonnier.

Chet Baker 1963

L’artiste appartient au courant photographique de Robert Doisneau, Willy Ronis, Sabine Weiss, Brassaï, ou encore Edouard Boubat ! Ce mouvement apparaît dans les années 30, il est issu de la banlieue Parisienne, l’humain est placé au centre de l’attention des photographes, mais aussi des visiteurs, qui cherchent un re-équilibrage des images. Le principe des clichés est de capter l’invisible, comme la pensée, l’émotion. Les artistes aiment la transgression et les modes de vie décalées, on cherche à subjuguer les instants du quotidien. Les photographes prennent l’instantané, les images appartiennent à l’aléatoire, même si le cadrage a son importance !

L’humour comme touche artistique…

“J’aime prendre sur le vif, mes sujets, en gardant toujours une touche d’humour !” s’expliquait Jean-Philippe Charbonnier, lors d’une de ses nombreuses publications, dans “Réalités”. L’artiste a passé de nombreux mois à prendre des images, dans des instituts psychiatriques. Dès lors, son travail mieux considéré lui a permis de collaborer pour diverses “presse-papier”, loin de son travail de photographe d’archives après la libération, et pour les Allemands qui l’avaient obligé de produire des photos pouvant servir la propagande. Au Pavillon Populaire toute une série d’images sur les traites, est exposée, on découvre un peloton d’exécution en noir et blanc, et photographié à la manière d’une série.

De la chine au Maroc, en passant par le Texas…

Jean-Philippe Charbonnier né en 1921, traça la route aux Photo-Journalistes, il fût un pionnier dans l’image dit de reportage, clichés en noir et blanc, mais l’artiste était pour la modernité de la couleur. Il indiquait : “Les ombres en noir et blanc sont plus facile à dissimuler, j’aime la couleur, c’est l’avenir de la photographie”. Un documentaire est présenté dans le Pavillon, film de quelques minutes à voir, pour mieux comprendre le travail de l’artiste, disparu en 2004 à Grasse.

Avec le Covid-19, l’exposition se limite à un nombre de visiteurs, http://www.montpellier.fr 

Eri Fontaine

La piscine d’Arles 1975
Jean-Philippe Charbonnier à Montpellier
Claude Rich 1964

A propos Éric Fontaine

Après des études de commerce (EDC) et de journalisme (Studio Ecole de France) j'ai commencé ma carrière comme Responsable de la Communication (FUN RADIO MONTPELLIER) et ensuite dans la publicité visuelle (Avenir Affichage) et imprimeries...Depuis 2007, je consacre une partie à la réalisation de reportages (videos, court-métrages, interviews) pour le web (Blogs, Youtube, Dailymotion) et France Net Infos !.Depuis 2014 j'ai couvert les événements cinématographiques du Cap Spartel Film Festival à Tanger (Maroc).Depuis 2010 j'effectue des modules Web sur le Festival International du Film de Marrakech (Tapis Rouge) et sur "Cinémed" le festival de Montpellier.Concepteur de clips je réalise des "snapshots" pour les auteurs compositeurs, et des captations pour le théâtre (déplacement en France et à l'étranger).

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