La revendication d’une certaine féminité trouve chez JOKO une vraie légitimité. Ayant grandi dans un univers féminin, entourée de ses sept tantes, de ses sœurs et d’amies, c’est à travers un univers musical là encore marqué de voix de femmes (Billie Holiday, Mary J blige, Amelle Larieux, Sade, Lauryn Hill, Nina Simone, Tina Turner, Nneka, Pauline Croze) qu’elle évoluera, trouvant au fil des ans et des musiques qui l’accompagnent ses marques, révélant ainsi sa vraie personnalité et sa vocation : celle d’être une femme épanouie et une artiste complète.
Extraits :
Chanteuse et mélodiste donc, mais aussi parolière francophone, JOKO veut à travers les mots faire de ses chansons un vecteur d’émotion sonore. Et si les mots ont un sens, il faut aussi qu’ils sonnent. La danse est pour elle l’expression visible, la musique passant par le corps.
De ce langage corporel qui laisse transparaître sensualité, chaleur et grâce naturelle, JOKO s’en sert pour dévoiler un éventail de sentiments : des émotions légères et coquine aux maux de l’âme, JOKO puise dans son expérience personnelle et ses blessures pour nourrir sa créativité et colorer sa voix. L’une d’elles a été la perte de sa mère partie trop tôt, trop vite. De cette disparition, naîtra la lucidité d’une vie parfois impitoyable, mais sur laquelle elle ne s’est jamais apitoyée. Elle en a gardé la mélancolie et la douceur qui teinte sa voix cristalline, voilée par instant.
Dans l’univers de JOKO, bien plus féminine que féministe, l’homme tient une place clé. Versant complémentaire, il est l’objet de son désir et de son amour, sans jamais être ni une nécessité ni un besoin. L’amour nourrit dans ses chansons les rêves et les pensées d’une femme moderne au caractère affirmé, jamais résignée, ayant le goût du risque et préférant toujours la solitude aux faux semblants.
Après avoir entrepris des études de lettres et quelques expériences au théâtre qui lui auront donné le goût de la scène et du jeu, JOKO commence sa carrière de chanteuse. Approchée par de jeunes producteurs après quelques tremplins musicaux, elle entre dans la formation d’un groupe de cinq filles. S’enchainent alors son premier studio, premier album du groupe, puis premiers clips, premières scènes, dont l’Élysée Montmartre, l’Opus Café et le Divan du Monde. Elle participe ensuite en voix principale du clip “Tous Unis pour l’équipe de France” réalisé pour la Fédération Française de Football. En 2010, elle est repérée par le label Antipodes Music qui lui propose enfin un projet solo. Une nouvelle aventure commence donc. La magie opère instantanément.
A la suite de on premier album “Instinctive” (world-pop / sorti en 2011), soutenu par France Ô et diffusé en playlists sur de nombreuses radios communautaires, ont découlé un clip “D’ailleurs” (réalisé par le photographe et réalisateur Quentin Caffier) et de nombreux concerts dans des salles parisiennes (dont l’Entrepôt, le Sentier des Halles, le Scopitone, le China, le Salon de la musique), ainsi que plusieurs showcases FNAC dans toute la France.
Ce second album (pop-soul) – dont le premier single “Chercheuse d’or” ainsi que le clip sortiront en mai 2012 – annonce un changement de style. Elle s’est entouré sur cet album de musiciens de renom dont Hailé Jno-Baptiste (guitariste de Ben L’oncle Soul), du bassiste Guillaume Farley (M, Sandra Nkake) et du réalisateur Alias LJ (l’une des plus grandes voix soul française des années 90)
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