Découvrez “Jules” de Didier van Cauwelaert, LE livre à lire ces prochains jours!

Le prodigieux écrivain Didier van Cauwelaert présente son dernier roman intitulé “Jules”, édité chez Albin Michel.

julesLe livre :

« Á trente ans, Alice recouvre la vue. Pour Jules, son chien guide, c’est une catastrophe. Et en plus on les sépare. Alors il se raccroche à moi. En moins de vingt-quatre heures, ce labrador en déroute me fait perdre mon emploi, mon logement, tous mes repères. Il ne me reste plus qu’une obsession – la sienne : retrouver la jeune femme qui nous a brisé le coeur. »
Entre une miraculée de la chirurgie et un vendeur de macarons, une histoire de renaissance mutuelle et de passion volcanique orchestrée, avec l’énergie du désespoir, par le plus roublard des chiens d’aveugle. Une femme qui se cherche. Un homme qui se perd. Un chien qui les trouve… Un livre qui rend heureux.

L’auteur : Didier van Cauwelaert, traduit dans une vingtaine de langues cumule prix littéraires et succès public. Prix Del Duca, prix Nimier, prix Goncourt, il a publié récemment La femme de nos vies (récompensé par le Prix des Romancières 2013 et le Prix Messardière du Roman de l’été) et Le Principe de Pauline (Prix An Avel-l’Air du Temps).

Mon avis de lectrice :
Didier van Cauwelaert est un magicien dans la pure tradition des conteurs contemporains. Avec des mots simples, mais profonds,  il nous raconte une histoire très originale, avec pour principal héros un chien, une énième histoire d’amour me direz-vous ? Eh bien pas du tout. Ici les deux protagonistes principaux sont des êtres fragiles mais conscients que ces failles sont des forces pour avancer dans leurs vies bancales. Jules, le chien apparaît comme une métaphore du lien, ce lien invisible qui relie certains êtres entre eux sans même qu’ils en soient conscients. La magie de l’auteur est de rendre passionnante et vivante une histoire d’amour qui avait tout pour être vouée à l’échec.

Une prouesse pour ce jongleur des mots qui fait passer des messages quasi-subliminaux comme ça, sans avoir l’air d’y toucher ! Des messages sur l’échec qui peut parfois se révéler salutaire, sur l’obstination, sur la différence. On est embarqué sur les planches de Deauville avec ses touristes et ses résidents à l’année. Quand on a l’impression d’avoir tout pour être heureux, d’où vient donc ce sentiment qu’on est encore plus démuni qu’avant ?

Un roman fascinant, qui se lit d’une traite, impossible de le lâcher, qui fait rire, réfléchir, méditer. Un hommage merveilleux à l’instinct animal qui s’avère tellement plus développé que nos pauvres neurones de pseudo êtres supérieurs ! Une pure réussite.

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